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Les joueurs des Coyotes ont dû faire de l’autobus en gougounes dimanche

Les Coyotes seront au Centre Bell ce soir, afin d’y affronter le Canadien.

Ils se sont inclinés par la marque de 4 à 2 samedi soir à Boston, avant de prendre la route de Montréal en début de nuit.

Qu’ont-ils fait de leur dimanche de congé?

En fait, ils n’ont pas eu congé. Loin de là.

Simon-Olivier Lorange nous apprend ce matin que les joueurs des Coyotes ont vécu une drôle d’expérience hier matin.

Ils ont d’abord fait le trajet hôtel – Centre Bell en matinée, ils se sont habillés en joueurs… et ils ont repris l’autobus cette fois vers le Complexe Bell de Brossard. Pourquoi? Parce que le Canadien tenait son concours d’habiletés au Centre Bell. La patinoire n’était donc pas disponible.

Deuxième question : pourquoi avoir amené les joueurs au Centre Bell, leur avoir donné accès aux vestiaires, leur avoir demandé de se changer… et les avoir ensuite amenés à Brossard en autobus? Pourquoi ne pas tout simplement avoir amené tout le monde à Brossard en premier, utilisant tout simplement les vestiaires du Complexe Bell? Bonne question…

Des joueurs se sont donc promenés en autobus, gougounes aux pieds, à moins-15… un trajet d’environ 25 minutes.

(Crédit: Complexe Bell)

Est-ce que les vestiaires du Complexe Bell répondent aux attentes de la LNH? S’ils répondent aux exigences du CH à chaque matin, je présume qu’ils répondent aussi à celles des Coyotes…

Est-ce que les vestiaires étaient disponibles? Si la patinoire l’était, les vestiaires aussi l’étaient, non?

De ce qu’en comprend le journaliste de La Presse, la patinoire attitrée aux Coyotes était à Brossard et le vestiaire, à Montréal… et personne ne s’est trop posé de questions.

À moins que l’on ait simplement oublié d’avertir les Coyotes quant à l’indisponibilité du Centre Bell avant qu’ils arrivent en autobus?

À noter que les joueurs ont fait le trajet Brossard – Montréal avec tout leur équipement après la pratique… n’ayant la chance de prendre une douche qu’une fois arrivés au Centre Bell. Je n’ose même pas imaginer l’inconfort des gars dans le trajet du retour et l’odeur qui pouvait régner à certains endroit dans le bus.

Comme dirait Denis Lévesque, j’en reviens pas!

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