En temps normal, une entente vient de deux parties où un accord est pris entre les deux camps, mais cette fois-ci, on dirait que cela est différent. En effet, malgré la nouvelle convention collective qui a été signée entre la MLS et l’Association des joueurs, les joueurs semblent être restés un peu sur leur faim.
Les joueurs de la MLS amers à la suite de l’entente pour la relance https://t.co/CFe1kb99gt
— La Presse Sports (@LaPresse_Sports) June 5, 2020
C’est ce dont l’ancien joueur de l’Impact Harry Shipp parlait plus tôt hier.
« Je crois que nous étions satisfaits en février. C’était un partenariat constructif, au cours duquel nous avons pris 18 mois pour comprendre où se dirigeait la ligue, ce que les deux parties convoitaient, et nous sommes véritablement parvenus à trouver un terrain d’entente. »
Petit problème dans l’histoire… Cette convention collective qui a été signée par les deux camps en février a dû être complètement jetée à la poubelle pour finalement en renégocier une en l’espace de 72 heures. Plutôt étrange comme histoire, non? Est-ce que la MLS n’a pas précipité un peu les choses?
Ceci étant dit, les deux parties ont tout de même trouvé un accord, mais les joueurs sont, malgré tout, frustrés.
« Nous étions à l’écoute. Nous voulions collaborer. Nous voulions une entente qui soit bénéfique pour tout le monde, à un moment très difficile de l’histoire », a mentionné le défenseur d’Atlanta United Jeff Larentowicz.
Les joueurs étaient aussi déçus du fait que la MLS voulait tenir un tournoi à Orlando. Pour les spectateurs, ce sera un très bon moment, j’en suis sûr, mais pour ces joueurs, plusieurs seront loin de leurs familles. C’est d’ailleurs pourquoi plusieurs s’opposaient au tournoi « Walt Disney ».
Malgré tout, la convention actuelle a été signée jusqu’en 2025, donc on est sûr de voir du soccer nord-américain jusqu’à cette date.
L’Impact a pu reprendre l’entrainement il y a quelques jours grâce aux mesures du gouvernement du Québec concernant les sports d’équipes.