Si les raisons derrière le départ de Bill Peters de ses fonctions avec les Flames étaient très claires, celles qui entouraient le renvoi de Jim Montgomery l’étaient moins. Lorsque les Stars ont annoncé l’avoir renvoyé, personne ne savait ce qui avait mené à cette décision, même chez les joueurs. Il a fallu du temps avant qu’on ait le moindre indice des motifs de l’organisation.
La raison a été comprise lorsque l’entraîneur montréalais a annoncé qu’il entrait en cure de désintoxication. On s’est alors doutés que c’était lié à sa consommation d’alcool.
Somme toute, les circonstances entourant la raison spécifique pour laquelle il a perdu son emploi commencent à être connues. Du moins, quelques détails sont révélés au grand public.
Selon Mac Engel du Fort Worth Star-Telegram, les avertissements de la direction des Stars ont été nombreux avant qu’on ne sévisse. Le Montréalais avait une tendance nocive de se présenter de façon publique en état d’ébriété, de façon répétitive et régulière. Une mauvaise habitude qui ne donnait pas de la bonne publicité au club, et qui était évidemment très négative pour l’homme et son rythme de vie.
Dallas Stars previously had warned Jim Montgomery about his relationship with alcohol https://t.co/o6VDte2WSn
— Mac Engel (@MacEngelProf) January 7, 2020
Les sources du journaliste lui indiquent qu’il y a bel et bien un événement déclencheur qui a fait en sorte que Montgomery a été mis à la porte. Cependant, l’organisation des Stars a gardé le silence complet par respect pour la famille et les proches du principal intéressé.
Il a été révélé que les Stars ont vraiment tenté de lui donner les ressources pour qu’il change sa vie, mais qu’il refusait de le faire. Entre autres, il était un client fréquent du bar du propriétaire de la franchise et ne se gênait pas pour y boire énormément d’alcool sur une base régulière, paraissant par conséquent mal sur la place publique. C’était vraiment une question de visibilité.
En 2008, Montgomery a été arrêté pour conduite en état d’ébriété en Floride. Les Stars étaient conscients de ses antécédents avant son embauche, mais espéraient qu’il changerait.