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Les Canadiennes ne veulent pas rejoindre la NWHL

Le futur a déjà été plus resplendissant, au hockey féminin. Suite à la dissolution de la CWHL, les différentes organisations touchées se sont données le mandat de représenter les intérêts de toutes leurs joueuses de la meilleure manière possible, afin que ses dernières soient dans des conditions bonnes et stables en septembre prochain.

Aujourd’hui, comme prévu, la National Women’s Hockey League (NWHL) a approuvé une expansion qui permettrait au circuit d’ajouter des équipes à Montréal et Toronto. On pensait alors que c’était réglé, mais ce ne l’est pas du tout.

Les anciens membres des équipes de la CWHL ne souhaitent pas faire de compromis et ont publié un communiqué de presse dans lequel il est spécifié qu’il n’y a aucune négociation en cours entre leurs organisations et la ligue américaine. On souhaite demeurer unis, et ajouter seulement 2 équipes à un autre circuit ne serait pas moral.

C’est donc dire que les Canadiennes de Montréal et les Furies de Toronto refusent d’intégrer la NWHL.

Si les négociations n’aboutissent pas, deux nouvelles entités naîtront dans les deux villes canadiennes.

Pour l’instant, la NWHL n’a pas intérêt à absorber l’entièreté de la défunte ligue, sachant très bien qu’elle n’était pas économiquement viable. Disons que le hockey féminin a toujours eu des problèmes financiers et qu’il sera difficile de résoudre ce problème après cet échec retentissant.

Même si l’unisson de la CWHL est la bonne décision à court-terme, elle pourrait être nuisible à long-terme. La solution logique semble être de laisser le circuit croisser de façon naturelle pour être certain que des problèmes financiers n’affectent pas la ligue. Après tout, est-ce vraiment raisonnable de jouer avec sa stabilité économique lorsqu’on vient de voir ce que l’instabilité peut faire à une ligue?

À suivre…

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