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Les amateurs spéculent sur le CH sans connaître le plan des équipes adverses

Marc de Foy a largué un excellent texte au sujet des rumeurs et des spéculations qui débordent à ce moment-ci de la saison. La plupart du temps, les amateurs ou les spécialistes avancent des noms qui seraient parfaits pour le Canadien, sans se soucier de l’envers de la médaille. Par exemple, en ce moment, on colle les noms de Cam Fowler ou Hampus Lindholm au Canadien. Mais les Ducks, eux, veulent-ils réellement se départir de ces deux défenseurs-là?

De quelle manière Murray envisage-t-il l’avenir de son club avec des Ryan Getzlaf, Corey Perry ou Ryan Kesler vieillissant? En même temps, cette formation est à trois points d’une participation aux séries, donc l’idée de transiger Fowler ou Lindholm ne doit pas figurer au sommet de la liste de Bob Murray. Parce que contrairement aux Kings, qui désirent lancer la reconstruction, les Ducks pourraient opter pour un « reset », comme l’a fait Marc Bergevin… Pensez-y.

Les Sénateurs d’Ottawa et les Blackhawks de Chicago devront certes revoir leur stratégie. Les Hawks, c’est le moment de faire un pas en arrière… et les Sens, c’est le moment de…. je ne sais pas quoi et eux non plus d’ailleurs. Ces organisations-là seront-elles actives sur le marché? Chez les Hawks, les gars avec des clauses de non-mouvement n’ont pas tellement envie de quitter, ce qui n’aide pas Stan Bowman dans sa quête de rebâtir.

Dans le cas de Bergevin, son équipe se porte à ravir, mais a-t-elle l’étoffe de réaliser un long parcours lors de la danse du printemps? Doit-il continuer à maintenir son doigt sur le bouton « reset » et agir de façon intelligente. Ça semble être le but principal de monsieur Marc Bergevin. Avec les espoirs qui se développent bien, la patience doit continuer d’être une priorité. Le club ne doit pas changer ses plans pour autant. Bref, si le Canadien atteint la finale, ce sera tout un boni.

L’ambiance dans le vestiaire est saine et celle-ci ne doit pas être déstabilisée par un gros geste trop « gros » du DG. On ne gagne pas des coupes avec ça, mais ça reste tout un départ. Bref, au final, on en revient à la même conclusion année après année : on avance des joueurs et ceux-ci ne viennent pas à Montréal. Et ces quelques lignes peuvent nous permettre de comprendre pourquoi.

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