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Les 30 meilleurs joueurs de centre de la LNH – Les positions 20 à 11 (partie 2/3)

Après avoir corrigé la première partie de notre palmarès suite à des petites erreurs qui se sont glissé dans la composition et la recomposition de notre liste, on vous présente aujourd’hui la seconde partie de notre série de trois sur les meilleurs centres de la LNH.

On s’excuse à l’avance pour la répétition des textes sur Mikko Koivu, Ryan Nugent-Hopkins et Jordan Staal dans le texte d’aujourd’hui qu’ont occasionné les corrections à l’article d’hier.

En contrepartie, vous aurez le plaisir d’aller consulter les rajouts de textes sur Daniel Brière et de David Backes aux positions 30 et 29 juste ici.

Jason Spezza effectue le remontée de l’année
dans notre palmarès, de la 26e à la 13e place!


Mais dans présent article, allons-y sans plus tarder avec les positions 20 à 11. Il y quelques gros changements par rapport à l’an passé!


20. Mikko Koivu (21)
: Que pourra faire Koivu avec Parise à ses côtés? On a tous hâte de le voir. Mais ne vous attendez pas à ce qu’il devienne un joueur de 80 points et plus pour cette raison. Premièrement, les blessures sont venues le hanter au cours des deux dernières saisons. Deuxièmement, on demandera à Koivu et Parise de demeurer très responsables défensivement. En santé, Koivu demeure un des bons centre two ways de la LNH. Un joueur sous-estimé qui ne serait toutefois pas le grand leader que l’on espérait au Minnesota. Il n’aura plus à jouer ce rôle.

19. Ryan Nugent-Hopkins (n/c) : Gabriel Landeskog n’aurait même pas été près de remporter le trophée Calder si RNH n’avait pas été blessé l’an dernier. RHN est possiblement le joueur de centre le plus talentueux depuis Crosby et ce qu’il a réalisé en 62 matchs l’an dernier (52 points), malgré un physique encore très frêle, est absolument remarquable. Dans une classe à part au niveau du sens du jeu. Un timing exceptionnel en zone offensive. Il réalisera de très grandes choses avec les Hall, Eberle et Yakupov à ses côtés. Gretzky et Ribeiro dans un blender, qui dit mieux?


18. Jordan Staal (n/c) :
Comment Jordan s’habituera-t-il à jouer un plus gros rôle, possiblement au centre de son frère Eric (à tout le moins, en avantage numérique)? Jordan est un très bon marqueur capable de remporter énormément de batailles le long des rampes et devant le filet. Il doit cependant demeurer en santé, ce qui a été difficile pour lui lors des deux dernières campagnes. Généralement performant en séries, saura-t-il y mener sa nouvelle équipe? Qui est le VRAI Jordan Staal? On aura la réponse cette saison.

17. Jamie Benn (n/c) : L’attaquant de puissance des Stars a éclos l’an dernier et, tel un train, il sera difficile de l’arrêter. Ancien choix de 5e ronde (129e) en 2007, Benn montre une progression constante depuis son arrivée à Dallas en 2009. Entouré des vétérans Jagr et de Withney, continuera-t-il de progresser? Compter sur lui pour continuer sa domination physique et produire à hauteur de 65 points par saison.

16. Brad Richards (7) : Brad Richards a fait sentir sa présence à sa première saison à New York. Il n’a pas nécessairement été électrisant ni dominant offensivement ou défensivement, mais il a joué de grosses minutes et s’est imposé comme le leader rassembleur que l’on espérait à Manhattan. Avec l’arrivée de Nash et le retour en santé de Gaborik d’ici quelques mois, on peut penser que Richards connaîtra encore de beaux moments dans la Grosse pomme. On voit cependant difficilement comment il pourrait revenir dans le top 10.

15. Nicklas Backstrom (13)
: L’étoile de Backstrom a pâli un peu depuis que son ailier droit, Ovechkin, a levé le pied. Le système défensif que l’on a essayé à Washington ne l’a pas aidé non plus. L’arrivée d’Adam Oates revigorera-t-elle les Caps et le jeune Suédois? On est portée à croire que oui, du moins pour Backstrom. Car avant d’être blessé sauvagement par René Bourque l’hiver dernier, le centre des Caps connaissait une bonne saison (44 pts en 42 matchs) et il est tout de même revenu en séries en offrant du jeu honnête. On l’oublie souvent mais Backstrom possède un bon gabarit à 6’1, 213 lbs.

14. Joe Thornton (8):
À 33 ans, et dans une équipe qui mise sur une attaque équilibrée, les grosses, grosses campagnes offensives de Joe Thornton sont maintenant derrière lui. Mais son style de jeu pourrait lui permettre de maintenir une moyenne d’environ un point par match encore longtemps. Peu de joueurs protègent et passent aussi bien la rondelle que Big Joe.

13. Jason Spezza (26)
: Après s’être classé de peine et de misère dans notre top 30 à l’aube de la dernière saison, c’est le Spezza des beaux jours qui s’est présenté sur la patinoire en 2011-2012. En fait, c’est un Spezza supérieur, plus mature, moins unidimensionnel et en meilleur santé que l’on a vu. Une autre saison du genre et on pourrait assister à son grand retour dans le top 10. En pleine possession de ses moyens, peu de joueurs de la LNH sont aussi dangereux en possession de la rondelle : vitesse, mains, lancers, passes, Spezza est un véritable poison en zone neutre et en zone offensive. Si en plus il devient dominant dans sa propre zone… L’éclosion du super défenseur et passeur, le jeune Erik Karlsson, continuera de profiter au grand joueur de centre, surtout en avantage numérique.

12. Ryan Getzlaf (6)
: Celui qui était à deux doigts du top 5 l’an dernier a connu une saison très en-deçà des attentes (57 pts en 82 matchs), comme à peu près l’ensemble des Ducks l’hiver dernier. Getzlaf demeure cependant un passeur hors pairs, mais il gagnerait, un peu comme l’a fait Spezza l’an dernier, à à utiliser son puissant lancer plus souvent. Un joueur de sa trempe n’a pas le droit de se contenter d’aussi peu. Simple faux pas l’an dernier? On ne peut faire autrement que de lui prévoir un retour en force, surtout qu’il en sera à sa dernière année de contrat…

11. Eric Staal (11) : Il se peut qu’on le fasse jouer à la gauche de son jeune frère, Jordan, l’hiver prochain, mais jusqu’à preuve du contraire Eric Staal fait encore partie de l’élite des joueurs de centre de la LNH. Toujours constant au niveau offensif, il devra cependant améliorer son glacial différentiel de -20 de l’an dernier. Mais dans son cas, cette statistique reflète davantage un début de saison désastreux (dérangé par la commotion cérébrale de son frère Marc qu’il a lui-même causée?) et la faiblesse de son équipe à cinq contre cinq qu’un véritable je m’enfoutisme défensif. Eric est plus explosif et rapide, il possède plus de talent offensif que son frère, mais la différence entre les deux n’est peut-être pas si grande au bout du compte. Cela dit, je doute qu’on les fasse jouer ensemble à cinq contre cinq, les Canes ont trop de trous à combler à l’attaque pour tous mettre leurs œufs dans le même panier sur une longue période. Peu importe, attendez-vous à une grande saison pour l’ainé de la famille.

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