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Les 30 meilleurs défenseurs de la LNH – les positions 30 à 21 (partie 1/3)

Oui, oui, je sais, c’est assez tranquille côté LNH.

Le mois d’août approche et, malgré les risques de lock-out, en ces temps de sécheresse et de sevrage de notre drogue nationale, les préparatifs pour vos pools avancent à grands pas, j’en suis sûr.

Pour mettre un peu de gras autour de l’os, on rapplique donc cette année encore avec nos palmarès des meilleurs joueurs à chacune des positions!

Ça fait toujours jaser ces afffaires-là!

Notez toutefois que les joueurs ne sont pas classés selon le nombre de points qu’ils feront, mais bien d’après leur qualité et leur apport général.

Les nombres entre parenthèses, lorsqu’il y en a, représente le classement du joueur dans le palmarès de l’an dernier. Mais vous remarquerez que l’an dernier le classement des défenseurs était composé de 25 joueurs, contrairement à 30 cette année.

Andrei Markov, que l’on voit ici en compagnie de son bon ami,
Scott Gomez, saura-t-il éviter le couperet de notre top 30?

Donc, aujourd’hui, première partie de trois chez les défenseurs, les positions de 30 à 21.

C’est un départ!

30. Andrei Markov (8) : On disait l’an dernier qu’une chute drastique de Markov dans ce classement allait survenir si le genou faisait encore des siennes, eh bien c’est ce qui s’est produit, malheureusement. Ancien top 5 légitime, maintenant rendu à 33 ans et plusieurs grosses opérations plus tard, rien ne nous garantit que Markov retrouvera un jour la forme d’antan ne serait-ce même qu’à 80%. Disons que les quelques matchs joués la saison dernière n’auront  convaincu personne de ce côté. Markov grimaçait, patinait un peu sur la bottine après un pivot un peu trop brusque. Sa mobilité, anciennement une de ses grandes forces, faisait grandement défaut. Est-ce que ce sera mieux l’hiver prochain? Peut-être qu’après plusieurs mois d’entraînement sans problème majeur… Mais peut-être pas aussi. On ne peut plus rien garantir dans son cas. Sa présence dans ce top 30 se base uniquement sur ses exploits passés, son talent et des probabilités de retour en forme qui ne sont que théoriques et fort contestables.


29. Marc Staal (22) :
Le « défenseur de la famille», n’offre pas grand-chose de spectaculaire, mais avant la sévère commotion que lui a fait subir son « pas fin » de frère, Eric, il était peut-être en voie de devenir un des très bons défenseurs défensifs de la LNH. Si tout se passe bien et qu’il évite se genre de gros bobo, il ne devrait pas avoir trop de mal à reprendre cette route. Étant un Staal, il n’est toutefois pas complètement dépourvu de talent offensif et des saisons de 30 points et plus ne sont pas à exclure dans son cas. Disons que la troisième roue du top 3 des Rangers en est une de très grand luxe lorsqu’en parfaite santé, ce à quoi il était revenu lors des dernières séries.  

28.
Matt Carle (non classé) : Voilà l’exemple parfait du genre de joueur que l’on oublie trop souvent dans ce genre d’exercice. Matt Carle, qui entre à peine dans les meilleurs années de sa carrière, a toujours été talentueux offensivement, mais voilà qu’il est aussi capable de tirer son épingle du jeu en défensive (cumulatif de +53 lors des trois dernières saisons). Voyons voir s’il pourra maintenant s’affirmer de la même manière à Tampa Bay et devenir le défenseur numéro un du Lightning, chose qu’il n’avait pu faire lors de son premier séjour en Floride. Le contexte sera probablement plus favorable cette fois-ci.

27. Mike Green (12) : Ne nous laissons pas tromper par les deux dernières saisons cauchemardesques qu’il vient de connaître à Washington, en santé Green peut encore être parmi les meilleurs défenseurs offensifs du circuit. Par contre, suite à ses nombreuses blessures, un style de vie douteux et la progression du très prometteur John Carlson, les saisons de plus de 70 points sont peut-être chose du passé pour lui. Par contre, l’arrivée d’Adam Oates à la barre des Caps et celle de Mike Ribeiro sur l’avantage numérique pourrait redonner un second souffle à la carrière de Green, qui a tout de même connu ses meilleures séries en carrière l’an dernier. Les Caps ont encore confiance en lui, comme en fait foi son dernier contrat… Encore jeune, Green a le potentiel pour regagner le top 15. La prochaine saison sera cruciale dans son cas.

26. Lubomir Visnovsky (19) : Ayant connu la meilleure saison de sa carrière à 34 ans, ce ne fut pas tout à fait la même histoire à 35. Visnovsky a connu une saison plutôt difficile comme la plupart des Ducks l’an dernier (68 p, 27 pts, +7). Connaîtra-t-il une résurrection l’an prochain, lui qui ne veut pas jouer pour les Islanders qui ont fait son acquisition lors du dernier repêchage? Mobilité, boulet de canon et intelligence avec le disque, un petit défenseur offensif européen classique et un joueur qui a été sous-estimé pendant toute sa carrière (771 p/ 450 pts, +32). Sujet aux blessures cependant…

25. Brian Campbell (non classé) : Grand retour en force de Brian Campbell l’an dernier en Floride, un véritable second souffle pour sa carrière.  Meneur au chapitre du temps de glace moyen en compagnie de Keith, 3e chez les pointeurs (53 pts), 2e chez les passeurs, Campbell a encore montré des carences en défensives, mais dans son cas, – 9, ce n’est pas si mal, car il compense amplement par son efficacité en avantage numérique.

24. Tobias Enstrom (non classé) : Un défenseur oublié l’an dernier dans notre décompte, Enstrom met des points sur le tableau saison après saison, encore 33 en 62 matchs l’an dernier. Un des défenseurs les plus mobiles et un des meilleurs passeurs à sa position, Enstrom est le vrai quart-arrière des Jets. De là à dire qu’il vaut les 5,75 M$, qu’on lui versera lors des 5 prochaines saisons, c’est une autre histoire, car ce défenseur format de poche pourrait être fragile physiquement suite à la dernières saison et est plutôt moyen défensivement, malgré une amélioration à ce chapitre l’an dernier (+6).

23. Kimmo Timonen (non classé) : Le vétéran Timonen, 37 ans, joue encore du hockey inspiré et inspirant pour ses coéquipiers. Sous-estimé depuis son entrée dans la LNH, Kimonen a enregistré 507 points en 970 matchs en plus de montrer un différentiel de +30 en carrière. Très solide en l’absence de Pronger l’an dernier à Philadelphie.

22. Brent Burns (18) : Burns a connu une saison en demi-teinte à San Jose, l’an dernier.  Des statistiques honnêtes (11 buts, 37 pts, +8), sans plus, considérant son immense talent et la force offensive des Sharks. Il a somme tout eu un impact beaucoup moins grand que prévu dans les succès de l’équipe. Irrégulier depuis le début de sa carrière, il doit amener son jeu à l’échelon supérieur sur une base annuelle.

21. Ryan McDonagh (non classé) : Lors de sa première saison complète à New York, McDonagh est rapidement devenu le défenseur que nous avait décrit Trevor Timmins lors de son repêchage au 12e rang en 2007 : patineur exceptionnel, bon gabarit, stabilité en défensive exemplaire (+25, 5e chez les défenseurs), talent offensif honnête (32 pts). Son style rappelle de plus en plus celui de Ryan Suter. Du throw in que l’a presque fait paraître Gainey, McDo s’est rapidement affirmé comme en étant la pièce maîtresse de la transaction qui a envoyé Gomez avec le Canadien. Un vol pur et simple de la part de Sather.

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