betgrw

Les 30 meilleurs ailiers : les positions 20 à 11 (2/3)

Suite à de multiples demandes, au fil des derniers mois, on continue aujourd’hui notre top 30 des ailiers de la LNH avec les positions 20 à 11!

Le premier article n’a pas soulevé beaucoup de passions, malgré l’absence remarquée de Max Pacioretty, écarté du palmarès de justesse ! Rigueur et objectivité…

Au menu aujourd’hui pour les positions 20 à 11? Des vétérans qui s’accrochent, une entrée prodigieuse d’un certain joueur de Bruins et surtout quelques chutes dramatiques de supervedettes!

Go!

20. Teemu Selanne (16) : Un des très, très grands ailiers de l’histoire, Selanne est encore parmi les meilleurs de sa profession à 42 ans bien sonnés. Lorsqu’on pense aux plus beaux marqueurs naturels des 40 dernières années chez les ailiers, il faut placer Selanne aux côtés des Lafleur, Robitaille, Hull et Bossy. Mais du lot, Selanne est celui qui a le mieux performé si tard dans sa carrière. Un athlète exceptionnel. Un génie en avantage numérique.

Ce type a un don spécial!

19. Phil Kessel (20) : Il y a des joueurs faciles à aimer et d’autres qui ne le sont pas. Pour toutes sortes de raisons, Kessel fait certainement partie de cette deuxième catégorie! Pas un grand leader, pas la meilleure éthique de travail, pas le plus grand charisme, mais quel tir du poignet et quelle vitesse quand il est à son meilleur! Malheureusement pour lui, il n’est pas à sa place dans le rôle de leader offensif chez les Leafs. Mais mettez-le à la droite d’un centre dominant offensivement et défensivement dans un marché plus friendly que Toronto, dans un simple rôle de marqueur, et il serait beaucoup plus apprécié et efficace. Horrible défensivement, mais fait partie de l’élite offensivement parlant, tout de même 82 points l’an dernier…

18. Bobby Ryan (13) : Combien de saisons de 30 buts consécutives déjà? Ah oui, quatre! En fait, Ryan a compté 30 buts à chacune de ses saisons complètes dans la LNH. C’est pas plus compliqué que ça. Pas la meilleure réputation, pas un grand leader, un passé tumultueux, mais au bout du compte tout un joueur de hockey! Excellentes mains, bonne vitesse, très bon lancer, physique avantageux, différentiel de + 40 en carrière. N’a peut-être pas toute la glace voulue avec les Ducks, lui qui joue très rarement plus de 17 minutes par match cette saison… Ça explique peut-être un peu son manque de progression.

17. Patrick Sharp (17e chez les centres) : Un peu la vedette oublié des Hawks. Pourtant, meilleur franc tireur de son équipe au cours des deux dernières saisons. Joueur complet, versatile, rapide et possédant un excellent arsenal de tirs. Choix de troisième ronde des Flyers en 2001, qui ne s’est finalement installé dans la LNH qu’en 2005-2006, suite à un échange avec les Hawks qui ont envoyé… Matt Ellison (2 points en carrière dans la LNH) et un obscur choix de 3e ronde aux Flyers! Sharp a toujours progressé depuis. Auteur d’un fantastique + 28 l’an dernier.

16. Jason Pominville (29) : Le cœur et l’âme des Sabres. Toujours sous-estimé et pourtant quel sens du jeu et quel bon tir. De plus, Pominville excelle sous pression, comme en font foi ses 5 buts gagnants l’an dernier et tel que nous l’indiquent ses 445 points en 551 matchs, +41 en carrière, le capitaine des Sabres est aussi bon offensivement que défensivement. Encore parti pour la gloire cette année en compagnie de Vanek, malheureusement pour Pominville, son équipe en arrache terriblement défensivement. Sera à Sotchi pour le compte des Américains l’an prochain.

15. Marian Gaborik (10) : Gaborik est encore très rapide, malgré les années qui passent, son tir vif et précis demeure toujours aussi imprévisible pour les gardiens. Un vrai marqueur naturel. Mais son niveau d’implication peut fluctuer énormément au cours d’une saison et on ne peut pas dire qu’il jouit d’une grande réputation comme leader. Ses performances en séries (35 points en 54 matchs) n’auront encore pas convaincu grand-monde… Sa fragilité légendaire lui nuit un peu dans ce classement. À tout juste 30 ans, le déclin pourrait s’en venir assez vite dans son cas.

14. Loui Eriksson (17) : Quand on parle de vedette sous-estimée et méconnue, saviez-vous qu’Eriksson, 27 ans, a reçu une nomination pour le trophée Selke l’an dernier (+18) ? Modèle de régularité (71, 73 et 71 points à ses trois dernières saisons), Eriksson a pas mal toutes les qualités : grand, rapide, solide, talentueux avec et sans la rondelle, bon tir vif et précis. Le genre de joueur qu’on gagnerait à voir plus souvent. Joue régulièrement plus de 21 minutes. Il ne faut pas trop s’en faire avec son début de saison sans éclat, le métronome va repartir très bientôt.

13. Corey Perry (2) : Où est passé le marqueur de 50 buts et de 98 points d’il y a deux ans et celui qui était 2e sur ce palmarès l’an dernier? Le reverra-t-on un jour? Probablement pas, mais Corey Perry est meilleur que ses 60 points de la saison dernière, du moins on ose le croire… Un accident de parcours? L’ailier des Ducks demeure l’un des très bons ailiers de puissance du circuit et ses « modestes » 37 buts de l’an dernier nous indiquent qu’il n’a quand même pas complètement perdu sa touche de marqueur… Il devra cependant s’assurer de continuer de travailler sur sa vitesse et sa discipline, lui qui n’a pas le coup de patin le plus naturel du circuit et qui tend à prendre des pénalités stupides. Un lent départ cette année encore…

12. Tyler Seguin (non classé) : Peut-être détenteur de l’accélération la plus explosive dans la LNH à l’heure actuelle, Seguin est impressionnant et dangereux quand il allume les réacteurs en zone neutre… d’autant plus que ses mains bougent aussi vite que ses pieds! Patrick Kane lui a montré quelques trucs en Suisse et ça paraît. Seguin a de plus en plus confiance en possession de la rondelle et son tir du poignet est incroyable… La jeune vedette des Bruins a toutes les qualités requises pour devenir un super game breakers. Il en a fait une excellente démonstration dès ses premières séries en 2011 et ça n’a jamais arrêté depuis. Quand on patine comme ça, pas grand-chose peut nous arrêter. Top 10 à venir. Oui, ça l’aide de jouer avec un bon club, mais Seguin est peut-être déjà rendu leur meilleur attaquant…

11. Alex Ovechkin (1) : Si on avait fait ce classement l’automne dernier, avant le lock-out, le rang d’Ovechkin aurait sans doute été un peu plus haut. Mais, force est d’admettre quelques mois plus tard que son étoile ne cesse de pâlir, lui qui est passé en 1 an et demi de la 1ère à la 11e place de notre classement! Ovechkin est encore rapide, il est fort physiquement, il a encore un très bon tir et n’est pas un mauvais passeur, mais le cœur et l’enthousiasme ne semblent plus y être à 110% comme à ses merveilleuses années. Stratégiquement moyen, son positionnement sur la glace est également inadéquat en bien des situations, autant offensives que défensives. Tout ce passe comme si le piètre leader qu’on avait vu lors de la finale du championnat junior de 2005, avait refait surface. Ovechkin est dans sa tête, il joue à sa façon, il est devenu de plus en plus taciturne, prévisible et l’effort fait défaut. Pourra-t-il un jour remonter la pente? Son temps est-il fait à Washington? Un échange lui ferait-il du bien? Une autre équipe pourrait-elle s’intéresser à lui et son gigantesque contrat? Ça commence à faire beaucoup de questions… Ne fait plus partie du top 10, mais pourrait y revenir.

 

Il sera intéressant de voir la suite des choses pour Alexander the Gr8

La suite de notre palmarès demain en fin d’après-midi avec le top 10!

QUI SERA NUMÉRO 1?

PLUS DE NOUVELLES