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L’entraîneur de Cole Caufield ne tarit (vraiment) pas d’éloges envers l’espoir du CH

Cole Caufield a connu tout un weekend. En fait, il a connu toute une saison, qui a pris fin ce weekend.

Contemplez à nouveau sa dégaine et sa précision…

Le premier choix du Canadien en 2019 vient de compléter sa deuxième saison universitaire avec une impressionnante récolte de 25 buts et 21 mentions d’aide en seulement 28 matchs. Il a obtenu 10 points de plus que la saison dernière et ce, en huit parties de moins.

CC termine la saison au sommet des buteurs ET des pointeurs de la NCAA, même s’Il a dû s’absenter pendant quelques semaines en raison des championnats mondiaux junior (où il a remporté la médaille d’or avec les Américains).

Caufield et les Badgers du Wisconsin ont terminé au sommet de la très forte division Big Ten alors qu’on ne les voyait même pas parmi les favoris avant la campagne. Le départ de plusieurs joueurs importants (Alex Turcotte et K’Andre Miller notamment) rendaient les experts pessimistes…

Mais Caufield a pris les choses en main. On peut difficilement imaginer le titre de MVP de la NCAA échapper à Caufield cette année. Contrairement à plusieurs autres avant lui, Caufield a produit comme un train à 19 ans et 20 ans, et non à 22 ou 22 ans. Avis à ceux et celles qui répètent qu’il n’est pas capable de jouer face à des joueurs plus vieux/grands/gros que lui.

Tel que le soulignait l’excellent Mathias Brunet ce matin dans la Presse, Caufield a amassé 31 points, dont 18 buts, à ses 15 derniers matchs. Il a obtenu au moins deux points dans 13 de ses 15 dernière parties et il a été privé de but dans seulement trois de ses 15 dernières rencontres. Wow!

Pour ceux et celles qui n’en ont pas assez encore, sachez que l’entraîneur-chef de Cole Caufield ne sait pas s’il aura la chance de coacher un joueur aussi doué pour marquer des buts que Caufield dans le futur. Il sait que Caufield ne reviendra très fort probablement pas au Wisconsin l’an prochain.

Les Badgers entameront leur parcours éliminatoire qui les mènera peut-être vers le Frozen Four lundi prochain face aux vainqueurs d’un duel entre Penn State et Notre Dame. Une victoire leur vaudrait un laissez-passer pour le Frozen Four. Une défaite? L’élimination.

Caufield a prévu signer son premier contrat professionnel une fois les Badgers en vacances. Il voulait le faire l’an dernier, mais Marc Bergevin avait jugé bon d’attendre un an encore. Ça devrait se faire cette année.

Reste à savoir s’il rejoindra le Canadien ou le Rocket. Il jouera bientôt au Centre Bell, mais avec quel uniforme sur le dos?

Denis Gauthier lui ferait goûter à la Ligue américaine en premier et tant qu’il n’y a pas de blessés chez le Canadien, je partage l’opinion de Gauthier.

Quant à savoir où Caufield jouera l’an prochain, s’il a eu la chance de disputer quelques rencontres avec le Rocket cette saison, ça reste une excellente question, ça. Surtout que Tomas Tatar et possiblement Joel Armia risquent d’être loin de Montréal en octobre prochain…

Il y aura une place pour Caufield. À lui de la saisir en temps et lieu.

Espérons qu’il ressemblera davantage au joueur qu’il est au Wisconsin qu’à celui qui a pris part aux championnats mondiaux junior lorsqu’il enfilera un gilet du Rocket ou du CH. Il devra trouver le moyen de faire briller ses qualités face aux meilleurs joueurs au monde, plus gros et plus forts que ceux qu’il a affrontés jusqu’ici dans sa carrière.

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