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Rumeur : L’entourage de Lafrenière ne voudrait pas que le CH le repêche

J’écoutais une excellente discussion entre Daphnée Malboeuf et Pierre Rinfret à 109% via le 91,9 Sports et disons que le sujet a interpellé le Québec en entier. Les deux journalistes ont jasé du cas d’Alexis Lafrenière et de certains rapports qui indiquent que l’entourage de celui-ci souhaite qu’il soit sélectionné par une autre organisation que le Canadien de Montréal. Donc, la question qui suit cette énoncée est la suivante : Le peuple québécois (et les journalistes québécois) est-il trop sévère avec les joueurs en provenance du Québec?

Je dois dire que personnellement, je balance entre deux opinions…

Dans un premier temps, si l’athlète québécois en question est rempli de caractère et qu’il a un réel désir de se joindre à un club rempli d’histoire comme le Canadien de Montréal, il ne tiendra pas ce genre de discours qui peut être qualifié de « perdant ». Un gars bouillant comme Patrick Roy a performé avec toute la pression du monde. OK, il a quitté dans de drôles de circonstances, mais il était un fier compétiteur qui performait à outrance comme Québécois avec le bleu-blanc-rouge.

En second lieu, je comprends les parents et cette peur qui les habitent face à cette possibilité de voir leur fils jouer avec le Canadien de Montréal. Au Québec, on tombe sur le dos des Québécois facilement et rapidement, ce que nous avons vu avec Jonathan Drouin lors des joutes préparatoires de 2019. Tout le monde voulait qu’il débarrasse et le principal intéressé a calmé le jeu en étant tout simplement fumant, avant de se blesser au poignet. À partir de là, je peux comprendre un parent, qui entend toute sorte de sottises au sujet de son fiston lorsque celui-ci connaît un passage ardu.

Tout compte fait, le Québec est « tough » avec toutes les vedettes, peu importe leur nationalité. On est comme ça. On est passionné.

Mais… le plus important dans tout ça, c’est le joueur en question et non sa famille. C’est à lui de choisir son bonheur et de démontrer sa fierté en endossant un chandail de la Sainte-Flanelle. Chaque Québécois qui l’endosse se doit d’en être fier.

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