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Artturi Lehkonen sera-t-il victime de la guigne de la 2e année?

La saison dernière en fut une très faste au niveau des jeunes qui ont percé la grande ligue et qui ont su se faire remarquer, avec, en tête, Patrik Laine et Auston Matthews qui ont enfilé respectivement 36 et 40 buts.

Joseph Ochs, pour The Hockey Writers, remarque en introduction d’une analyse que plusieurs gagnants du trophée Calder des dernières saisons, tels que Nathan MacKinnon, Jeff Skinner ou Jonathan Huberdeau, ont eu la fameuse guigne de la deuxième année.

Il a donc dressé une liste de cinq joueurs qui, selon lui, ne subiront pas cette guigne.

Quatre de ceux-ci évoluent dans la conférence de l’Est, soit Sebastian Aho (Hurricanes), Travis Konecny et Ivan Provorov (Flyers), Jake Guentzel (Penguins) Mikko Rantanen (Avalanche). Ochs mentionne, pour chacun de ces joueurs, pourquoi il est d’avis qu’ils seront aussi productifs, si ce n’est pas plus que l’an dernier.

Cet article m’a questionné à savoir si Artturi Lehkonen, qui jouera sa deuxième saison en Amérique du Nord, va subir ou non la guigne de la deuxième saison.

Et à mon avis, je crois qu’il va reprendre là où il a laissé et continuer à avoir du succès avec le CH.

Tout d’abord, parce qu’il a terminé la saison en force. À compter du début du mois de mars, il a obtenu sept buts et 12 points en 18 parties, avec un temps de glace moyen dépassant à peine 14 minutes par rencontre.

En séries, l’attaquant finlandais a poursuivi sur sa lancée avec 2 buts et 2 passes en 6 matchs, un total très respectable quand on se rappelle que son équipe peinait à générer de l’offensive.

De plus, en consultant son pedigree, on s’aperçoit que Lehkonen affronte depuis longtemps des adversaires plus âgés que lui et qu’il a toujours su s’adapter (comme il l’a fait tout au long de la dernière saison d’ailleurs). Lors d’un changement d’équipe, il a toujours su améliorer sa fiche offensive à sa deuxième saison.

Bien entendu, le camp d’entraînement n’est pas encore lancé et il peut arriver plein d’intangibles qui peuvent changer le portrait. En regardant le passé d’Artturi Lehkonen, on peut toutefois affirmer que ça regarde bien dans son cas.

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