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Le principal handicap du Canadien selon Guy Lafleur

Le Canadien de Montréal de l’époque de Guy Lafleur n’a rien à voir avec celui de l’époque de Carey Price. La Glorieuse équipe n’est plus, elle est devenue une équipe qui « espère » se tailler un poste en séries, ce qui démontre que la culture est très différente. L’argent rentre, Marc Bergevin a expliqué son plan à Geoff Molson en 2018, Claude Julien connaît ce plan, donc tout semble parfait pour ces hommes.

Par contre, c’est bien beau construire via le repêchage, mais une équipe de hockey doit également attirer les joueurs autonomes à venir revêtir le chandail du Canadien de Montréal, ce qui ne semble pas évident à réaliser depuis trop longtemps. Une équipe pas attirante? Pas selon Guy Lafleur. Pour lui, l’handicap principal du Canadien demeure le taux d’imposition.

«Les Canadiens ont un handicap face aux athlètes qui aiment mieux jouer au soleil que de venir ici. La pression des journalistes? Oui et non. Je dirais que c’est plus le taux d’imposition. Ces gars-là veulent avoir une belle fin de carrière dans un endroit comme la Floride ou la Californie.» – Lafleur

Donc, les gars de 30 ans qui se ramasse sur le marché vont opter pour des marchés plus « chauds » au détriment d’une coupe Stanley? Pas à ce point-là, mais lorsque deux clubs similaires te déposent une offre similaire, que l’une est au Québec et l’autre en Floride, le choix est facile. En 2020, les gens recherchent de plus en plus de confort pour éviter l’anxiété.

Tout compte fait, la réticence de ces agents libres à venir s’installer à Montréal n’aide pas du tout le club dans son reset. Prenez l’exemple des Rangers de New York… Cette équipe a pu attirer Artemi Panarin, ce qui permet d’avancer plus vite dans le cas d’un « redémarrage ». Si le Canadien avait pu l’attirer, on parlerait d’une situation différente pour les deux clubs.

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