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Le plan de Phillip Danault pour avoir plus de temps de jeu

Lorsque l’on observe Phillip Danault évoluer sur une surface glacée, on peut apercevoir un brin Patrice Bergeron. Loin de moi l’idée de placer au même niveau les deux Québécois, puisque Bergeron demeure l’un des meilleurs joueurs du circuit, mais c’est facile de saisir la teneur des propos dans le contexte. Danault patine comme le vent, il excelle dans les trois zones, il possède un hockey sense bien aiguisé, il distribue bien la rondelle, il permet à ses coéquipiers d’être meilleur et dans le cercle des mises en jeu, il est le meilleur de la ligne de centres du Canadien de Montréal. Des qualités similaires à ceux du 37 de Boston… mais pas tout à fait au même niveau que Bergy.

Le deuxième pivot du bleu-blanc-rouge est un perfectionniste qui tente de s’améliorer constamment, tout en demeurant impliqué au sein de la communauté. Pendant la saison estivale, il a peaufiné sa technique dans le cercle des mises en jeu. Mais pourquoi donc? L’an dernier, il a remporté 52.8% de ses bagarres dans le cercle fatidique. Marc-Antoine Godin, du site The Athletic, a fort probablement une réponse à nous offrir.

Godin rappelle d’ailleurs cette citation de Danault lorsque les joueurs ont vidé leur casier le printemps dernier : « On a besoin d’un centre, on n’est pas fous! »

Au moment de composer ce papier, Danault est toujours l’un des centres principaux du core offensif, donc n’ayez crainte, il arrivera prêt lors de l’amorce du camp d’entraînement de la Sainte-Flanelle. Récemment, il a lancé ceci : « Honnêtement je n’ai aucune idée de ce qu’ils vont faire. Mais moi je vais arriver prêt, par exemple. »

Danault a travaillé sur son patin et son explosion, avec son préparateur physique, même si cette facette demeure sa force principale. Danault veut être meilleur. Chaque été, il travaille de façon à devenir meilleur l’année suivante. En 2018-19, il souhaite utiliser davantage sa rapidité… La force physique du haut de son corps est également primordiale, lui qui désire s’améliorer au niveau des mises en jeu. Raymond Veillette, son entraîneur personnel, a mentionné ceci au sujet des mises en jeu : « On veut lui donner un bon caisson sur lequel il va pouvoir s’appuyer et exercer de la force sur son bâton pour gagner la mise en jeu, explique l’entraîneur. C’est vraiment un travail de posture. »

Au final, s’il devient encore plus efficace sur les mises en jeu, Danault gagnera du temps de glace puisqu’il sera utilisé à outrance lors des moments opportuns et des mises en jeu capitales. Pas fou!

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