À travers son dernier 31 Thoughts, Elliotte Friedman a indiqué que le nouveau contrat signé par Roman Josi allait influencer les prochains que signeront Torey Krug et Alex Pietrangelo. Les deux défenseurs, l’un des Bruins et l’autre des Blues, se retrouveront sur la liste des agents libres sans restriction le 1er juillet prochain s’ils ne parviennent pas à s’entendre avec leur équipe respective.
Le capitaine des Blues écoule la dernière année d’un pacte de 7 ans (6.5 millions de dollars par année en moyenne), alors que Krug couronnera un accord de 4 ans (5.25 millions $). Si jamais les discussions ne vont nulle part d’un côté comme de l’autre, les deux brigadiers deviendront deux des joueurs les plus séduisants sur le marché de l’autonomie de 2020. Mais attention, ne comparons pas Roman Josi à ces deux-là… Josi, c’est le nouveau Lidstrom.
31 Thoughts: Enjoy! https://t.co/PxpXCheM3D
— Elliotte Friedman (@FriedgeHNIC) October 30, 2019
Mais la plus intéressante des pensées de Friedman, c’est une spéculation qu’il s’est permise à la suite de la blessure à l’épaule qu’a subie Vladimir Tarasenko : Chris Kreider serait le pion parfait pour venir colmater cette brèche. Les Blues ont une fiche de 6-3-3 (bon pour le 3e rang de la Centrale) jusqu’ici, ce qui est loin d’être mauvais, mais l’équipe a besoin de la présence d’un joueur de la trempe de Tarasenko. Même s’il n’a que trois buts au compteur en dix duels cette année, il a marqué plus de 30 buts à chacune des cinq dernières années.
Pour ce qui est de Kreider, il n’est pas doté des « skills » de Tarasenko, mais son style de jeu cadre parfaitement avec Craig Berube. Il patine à la vitesse du vent, il maintient un échec avant soutenu, il peut distribuer de bons coups d’épaule et il est en mesure de marquer sa part de buts (28, l’an dernier). En plus de ça, pour ajouter un peu de viande à cette spéculation de Friedman, le nom de Kreider se retrouve à travers les rumeurs depuis au moins deux saisons.
Bref, les Blues doivent augmenter la cadence, donc avec cette absence de 5 mois (de Tarasenko), le directeur général se doit de bouger rapidement.