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Le grand manque de leadership de Max Pacioretty

Pendant cette pandémie, il n’y a pas un meilleur temps afin de dialoguer au sujet du fameux plan de « réinitialisation » émis par Marc Bergevin en avril 2018. À ce sujet, Martin Leclerc s’est présenté sur les ondes du 91,9 Sports, lors du show de LP et Gilbert, dans le but de livrer son opinion à ce propos.

Cette semaine, c’était la thématique « les huit ans de Bergevin », et pour terminer celle-ci, Leclerc a souligné les années noires du Canadien, soit de 2018 à 2020. Bref, le reset démarré en 2018 s’est amorcé avec le départ des joueurs russes, Andrei Markov et Alexander Radulov. Deux joueurs qui étaient autonomes, qui n’ont pas été échangés à la date butoir… pour partir lors de la période d’autonomie. Le monsieur les a perdus pour rien. Nada.

Cette année-là, ce fut l’arrivée de Karl Alzner, de Joe Morrow et du retour de Mark Streit, qui n’est pas demeurée longtemps pour son second séjour avec la Flanelle. Ces gars-là n’ont absolument rien offert au Canadien. C’était une opération de rapiéçage, comme l’a indiqué Leclerc, et plusieurs joueurs en étaient conscients à ce moment-là. Évidemment, cette tournure n’a pas plu à plusieurs d’entre eux. Ce fut un début catastrophique en 2018-19 puisque la défensive semblait tellement perdue…

Mais, l’une des pires situations a été « écrite » par Max Pacioretty avec le reset… 

En 2017-18, Pacioretty a connu une piètre saison (17 buts), lui qui semblait s’inquiéter davantage de son futur contrat au lieu de jouer. Le 67 a d’ailleurs enguirlandé ses coéquipiers à la suite d’un gain de 10-1 puisque ceux-ci ne lui passaient pas la rondelle. Il n’a récolté aucun point contre les Red Wings ce soir là… Il se considérait comme le buteur du groupe, celui qui pouvait faire la différence et il a pointé ses chums en précisant qu’ils ne lui remettaient pas la rondelle. Égocentrique, le monsieur. On peut comprendre encore plus aujourd’hui pourquoi ce gars-là a quitté le vestiaire. Un capitaine ne peut pas se permettre ce type de commentaire irrespectueux. Ce n’est pas ma faute, c’est la faute de mes coéquipiers… 

Au final, Pacioretty et Galchenyuk étaient peut-être des problèmes, mais la mauvaise évaluation de Marc Bergevin au sujet de certains joueurs ne doit pas être écartée des problèmes de cette organisation.

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