Dans la LNH présentement, il y a deux types d’équipes. Il y a les 24 dont on parle régulièrement, celles dont la saison n’est pas terminée. La frénésie est de retour chez elles afin de mettre la main sur la Coupe Stanley.
Puis, il y a les clubs de la Californie, les Sabres, les Red Wings, les Devils et les Sénateurs. Pour eux, la campagne 2019-2020 est terminée et il est temps de préparer la prochaine saison.
Le problème? La prochaine saison aura lieu dans plus d’une demi-année. On parle potentiellement du mois de janvier afin d’éviter de tomber au coeur d’une deuxième vague.
Cela fait en sorte que les formations ont beaucoup de temps pour se préparer. Beaucoup trop de temps? Oui.
Voilà pourquoi la ligue autorise les équipes à faire des mouvements de personnel. Des transactions impliquant les sept équipes qu’on va appeler les clubs « laissés-pour-compte » seront donc autorisées par la ligue.
INSIDER TRADING: #TSNHockey Insiders discuss…
– Entry-level signing deadline moves to 7/1
– When does coming back to 🇨🇦 make most sense ahead of camp?
– Could Lafreniere make one more pre-NHL stop?
– 7 non-playoff teams can now make trades…WATCH 🌍: https://t.co/PTYWl2kTqJ pic.twitter.com/HQu64cVhnP
— TSN Hockey (@TSNHockey) May 28, 2020
Quand on prend le temps d’y penser, cela confère un avantage certain aux clubs de fond de classement – clubs qui, on va se le dire, en ont besoin.
Cependant, comme le rappelle Pierre LeBrun, ce n’est pas forcément différent du moment où les 15 équipes éliminées peuvent bouger (à chaque année, au mois d’avril). Elles ne le font pas vraiment, mais elles peuvent déjà. Et à la limite, tout le monde peut bouger, mais personne ne poirrair compter sur les joueurs acquis durant les séries. Bref, personne ne bouge avant la mi-juin généralement.
We probably won’t have trades until the fall after the playoffs. Well, except there 7 teams who can make trades now. Plus, examining Canada’s Phase 2 conundrum. Why it makes sense for Auston Mathews to wait a bit before he comes to Toronto. https://t.co/SyPRMobmuo
— Pierre LeBrun (@PierreVLeBrun) May 28, 2020
Par exemple, si les Sabres veulent échanger Rasmus Ristolainen demain matin et qu’une des équipes de la Californie veut mettre la main sur lui, rien ne les empêche de bouger (sauf peut-être une suggestion informelle de Gary Bettman).
Le feront-ils? Pas forcément puisqu’ils auraient quand même avantage à pouvoir l’échanger à 30 équipes plutôt qu’à six… comme à la mi-avril chaque annee. Vous me comprenez?
Ce dégel des transactions ne va donc pas forcément conférer un avantage incroyable aux 7 équipes laissées pour compte, mais cela ne va pas leur nuire non plus.