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Le développement de Leon Draisaitl doit servir d’exemple au Canadien

Pas besoin de vous répéter à quel point Leon Draisaitl est FORT. Le gars est une véritable machine et, si on considère sa grande saison et celle de son capitaine Connor McDavid, nous avons une piste pour expliquer la belle saison des Oilers.

La preuve? Le match d’hier. Tout simplement.

Prenons le taureau par les cornes tout de suite : non, les espoirs du Canadien ne deviendront pas tous des marqueurs de plus de 100 points parce qu’ils suivent le modèle Draisaitl. Ce n’est qu’un exemple d’un joueur qui s’est développé de la bonne manière et d’un modèle qui pourrait être répété avec certains espoirs.

À sa première saison dans la LNH, Leon Draisaitl n’avait rien de dominant. Il avait fait le grand club, mais avait rapidement été renvoyé dans la WHL à Kelowna, où il avait été échangé pour avoir une chance de tout gagner. Cela lui avait donné confiance et, dès la saison suivante, il a été en mesure de construire sur ses succès en obtenant 51 points dans le show.

Cela vient d’ailleurs d’une suggestion de Mathias Brunet.

Depuis ce temps-là, il s’est transformé en joueur dominant. Sa progression est fulgurante et il est devenu l’un des meilleurs joueurs de la LNH.

Évidemment, comme je le disais, tous les joueurs qui retournent en bas ne deviendront pas forcément des marqueurs de 107 points en date du début du mois de mars. Par contre, il est la preuve que les gars peuvent clairement profiter d’un passage à un niveau inférieur… à l’image de ce que les Red Wings faisaient il y a quelques années en donnant 150 matchs dans la LAH aux espoirs.

Cole Caufield se fera recommander de rester un an de plus à l’université? Jesperi Kotkaniemi restera en bas jusqu’à la fin de la saison? Ses amis Cale Fleury et Ryan Poehling aussi (probablement)? Cessons de s’en plaindre. Ils dominent et prennent confiance.

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