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Le CH n’a plus beaucoup d’options de transactions pour «aider» une équipe à libérer du salaire

Maintenant que la tempête Aho est chose du passé (pour l’instant), Marc Bergevin doit se tourner vers de nouvelles options pour améliorer ses Canadiens, qui forment aujourd’hui une équipe moins bonne que celle qui a foulé la glace lors du dernier match de la saison en avril dernier.

Le DG du CH doit continuer d’être dans l’action pour satisfaire la soif de victoire de Price et Weber… et son boss, Geoff Molson. Sur le marché des joueurs autonomes sans compensation, il reste des options à envisager, mais rien pour dire que ça va changer complètement la donne.

À l’attaque, les joueurs libres notables sont Marcus Johansson, Ryan Dzingel, Micheal Ferland, Derick Brassard et Justin Williams. En défensive, Jake Gardiner et Ben Hutton.

Certains pourraient être des paris intéressants (certains pas du tout)… selon le prix qu’ils demandent.

Marc Bergevin peut se tourner vers le marché des transactions afin de «rendre service» à un homologue qui a besoin d’air sur sa masse salariale. Après tout, il a 12 choix au repêchage en 2020 qu’il peut mettre sur la table pour amorcer des négociations.

Cinq équipes pourraient être particulièrement intéressées à jaser avec le Canadien, mais dans plusieurs cas, les scénarios de transaction ne donnent rien de tangible pour être enthousiaste.

C’est le cas des Penguins de Pittsburgh, qui ont un peu plus d’un million $ en marge de manoeuvre pour conserver les services de Marcus Pettersson, Teddy Blueger et Zach Aston-Reese. Les noms de Nick Bjugstad et Bryan Rust sont mentionnés pour être échangés. Rien qui vaut plus que ce qu’il y a parmi les UFA.

Du côté du Lightning, Julien BriseBois doit encore s’entendre avec Adam Erne, Cédric Paquette et, surtout, Brayden Point. Le tout avec 8 millions $ qui sont disponibles. Il est certain qu’il voudra compléter une transaction au courant de l’été, mais plusieurs de ses attaquants ont le contrôle sur leur destinée. Et le DG du Lightning ne voudra pas troquer les jeunes Cirelli ou Joseph, qui ont un contrat très avantageux.

Le cas des Golden Knights a déjà été longuement discuté. Avec Malcolm Subban et Nikita Gusev sans contrat, Kelly McCrimmon doit quand même trouver une façon d’économiser. Peut-être qu’Alex Tuch, qui est un des rares attaquants productifs de Vegas sans clause de non-échange pourrait être sacrifié, tout comme Gusev.

Avec 9,4 millions $ disponibles pour s’entendre avec Matthew Tkachuk, Sam Bennett et David Rittich, les Flames vont, eux aussi, offrir des actifs, probablement en défensive, pour libérer du salaire. Le problème, c’est que le joueur qu’ils seront le plus enclin à troquer, c’est Travis Hamonic, un droitier.

Il y a aussi Kyle Turris qui pourrait quitter les Predators. Une option qui ferait certainement grincer des dents plusieurs amateurs du Canadien s’il était acquis avec son salaire de 6 millions $ par saison pour encore 5 ans. Il a racheté son année difficile en performant bien au Championnat du monde, mais il serait un mince prix de consolation.

En somme, même du côté des transactions pour aider une équipe prise à la gorge avec sa masse salariale, les options pour améliorer le Canadien ne sont pas très grandes. L’option la plus intéressante demeure du côté des Golden Knights pour obtenir un attaquant.

À moins que Marc Bergevin ne sorte un lapin de son chapeau, comme il l’a fait avec Max Domi et Jonathan Drouin.

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