Des abonnements de saison qui tardent à être renouvelés. Des commanditaires qui mettent du temps à confirmer leur participation. Ce n’est pas facile pour les équipes de la LNH depuis quelques semaines, car elles se retrouvent plongées dans l’incertitude pour leurs revenus.
Et c’est normal, car la priorité de plusieurs commanditaires ne sera pas, dans l’immédiat, tournée vers le sport, mais de retrouver leur rentabilité, eux aussi.
La LNH devra donc, pour aider ses équipes à se remettre sur pied, envisager des nouvelles sources de revenus pour renflouer les coffres.
Jusqu’où la LNH est-elle prête à aller pour bonifier ses sources de revenus? https://t.co/fIVmQCdOWI
— Louis Jean (@LouisJeanTVAS) April 29, 2020
En somme, sortir de son carcan plus conservateur de ce côté.
Dans son (excellent) texte, Louis Jean aborde l’aspect de la publicité sur les chandails, mais aussi, un projet de garde partagée des équipes de la LNH avec des villes en Europe.
L’objectif de ce projet serait de reprendre le concept des matchs présentés à chaque année en Chine et en Europe et de développer des affinités entre certains pays et des équipes pour avoir une nouvelle base de partisans.
Comme le Canadien et la France, vu que le Québec est un cousin naturel de ce pays. Ce serait épatant de voir le Tricolore jouer quelques duels sur le Vieux Continent!
Un très beau concept sur papier, qui rencontre toutefois deux obstacles majeurs.
Le premier, c’est que les matchs annuels en Chine et en Europe sont déjà déficitaires. Il n’est pas acquis que le timing est bon pour demander aux propriétaires de faire preuve de patience en attendant une rentabilité notable pour une garde partagée des équipes.
L’autre problème, c’est que la finalité est d’ouvrir les frontières davantage pour le hockey. Mais elles sont fermées pour le moment et on ne sait pas quand elles vont être ouvertes à nouveau. Si la crise de la Covid-19 refait surface, ce sera beaucoup d’énergies (et d’argent) qui seront consacrées à un projet qui va mourir dans l’oeuf.
— TVASports (@TVASports) April 30, 2020
Hé oui… Il a été plus simple, en un sens, de mettre la planète sur pause que ce sera pour faire revenir certaines choses que nous prenions pour acquis!