On entend souvent que le Canadien est trop petit et qu’il a de bonnes chances de se faire intimider par une équipe plus grosse, en séries éliminatoires. Par contre, cette affirmation ne tient que très rarement en compte le coeur de certains des joueurs du Tricolore, ainsi que le corps défensif assez massif de l’équipe.
Bien que Montréal se situe à égalité au dernier rang de la LNH pour la taille moyenne (6 pieds et des poussières), le Canadien demeure l’une des équipes les plus robustes du circuit Bettman.
Au moment d’écrire ces lignes, la formation montréalaise se classe au quatrième rang de la LNH avec un total de 423 mises en échec. Seuls les Golden Knights (467), les Penguins (458) et les Sénateurs (430) dépassent le Canadien à ce chapitre.
Le meneur du Canadien au niveau des mises en échec est nul autre que Joel Armia, avec 42. Il est l’un des cinq joueurs de l’équipe à se tailler une place au sein du top 50.
Chez les joueurs…
24. Joel Armia (42)
28. Jeff Petry (41)
32. Ben Chiarot (39)
49. Cale Fleury (36)
104. Phillip Danault (28)
108. Artturi Lehkonen (28)
114. Shea Weber (27)
130. Paul Byron (26)
162. Nate Thompson (22)— Kevin Vallée (@KevinMVallee) November 9, 2019
Mentionnons que l’an dernier, les trois équipes qui ont le plus frappé étaient les Golden Knights, les Penguins et le Canadien. Ça pourrait encore être le cas cette année, si la tendance se maintient.
La bonne nouvelle dans tout ça, c’est que ce style de jeu a ses avantages en séries éliminatoires. Le hockey du mois d’avril est différent de celui de la saison régulière, et Claude Julien encourage ses joueurs à frapper l’adversaire pour l’amocher et imposer un rythme. Pour l’instant, ça ne veut pas dire grand chose, mais il s’agit d’une bonne nouvelle de voir le Canadien exceller dans cette facette du jeu.