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Le Canadien en cinq points : trois progressions et deux régressions

Si nous analysons le Canadien d’une façon cartésienne, avec les éléments en place, le constat ne peut pas être positif. Du moins, au premier coup d’oeil.

Richard Labbé a réalisé une analyse justement, sans cette facette « humaine ». Le résultat est toutefois pas mal, où il a noté une progression au niveau des gardiens, de l’attaque et des entraîneurs. Pour les régressions, il a souligné la défensive suspecte et les unités spéciales (sans Max Pacioretty et Alex Galchenyuk). Puis, ajoutons-en une autre : l’attitude a certes été revigorée, donc voilà une autre progression chez le Canadien de Montréal.

À partir de là comment peut-on croire que le Canadien de Montréal pourrait connaître une saison plus pitoyable que celle de 2017-18? Malgré une analyse somme toute positive de Labbé, le journaliste croit tout de même que cette édition pourrait récolter moins de 71 points (le total de la campagne dernière). Dans un premier temps, tout le monde est bien conscient qu’à Montréal, tout dépend de Carey Price. C’est la seule place à travers la Ligue nationale où l’équipe dépend de l’homme aux grosses jambières. S’il flanche, l’équipe flanche.

Il est celui qui changera tout… ou presque!

L’an dernier, Max Pacioretty a inscrit un total de six buts en avantage numérique, alors qu’Alex Galchenyuk a fait scintiller la lumière rouge à neuf reprises dans de mêmes circonstances. À eux deux, c’est un total de 15 filets. Collectivement, le Canadien de 17-18 a conclu sa saison au 13e rang dans cette colonne. En désavantage numérique, ce fut atroce. Un pourcentage de 74.1%, bon pour l’avant-dernier rang du circuit. Le Canadien peut-il vraiment être plus moche que ça, Richard? Avec une attitude complètement différente, c’est bien difficile de gober que ce sera plus atroce et que ces deux facettes ont régressé, n’est-ce pas?

Julien a des éléments et des outils pour améliorer ses unités utilisés en désavantage numérique et au niveau de l’avantage, les buts inscrits par Chucky, Pacioretty ou Weber (blessé) seront difficiles à combler. Par contre le dynamisme, un groupe plus actif et un comité qui met la main à la pâte pourraient permettre au Canadien de se situer environ au même endroit que l’an dernier. En désavantage numérique, ce sera facile de faire mieux que l’an passé, surtout si Carey est mentalement plus présent. En PK, il est l’homme de la situation pour une amélioration marquée.

Pour ce qui est de l’attaque, si Kotkaniemi poursuit son ascension, que Drouin continue à être aussi électrique à SA position naturelle (le flanc gauche) ou que Artturi Lehkonen renoue avec sa confiance, l’attaque risque FORT probablement de mieux se porter. Avec cette attitude actuelle et l’étoffe du Dieu du Temple, Carey Price, le Canadien fera plus que son petit 71 points de l’an dernier. Il pourrait même se battre pour une place en série… ou surprendre tout le monde, à l’image des Golden Knights de Vegas.

Soyons indulgents et regardons vers l’avant sans se soucier du passé.

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