Nick Suzuki connaît une saison en deux temps.
Lors des premières semaines du calendrier régulier du Canadien de Montréal, il était possiblement le meilleur attaquant du club, si bien qu’on l’a comparé à Wayne Gretzky. Il connaît toutefois des difficultés depuis plusieurs matchs.
La semaine dernière, j’écrivais justement un papier en lien avec ses récentes performances. En reprenant les propos de Maxim Lapierre, je me demandais sincèrement s’il n’était pas temps de le renvoyer faire un tour chez le Rocket de Laval afin qu’il puisse travailler sur sa game.
Bizarrement, l’équipe a commencé à aligner les défaites lorsqu’il s’est retrouvé dans sa période creuse. Il récoltait toujours des points sur une base régulière, certes. C’était l’énergie qu’il apportait sur la glace qui posait problème.
Le Canadien ayant été construit en fonction du fait que Nick Suzuki allait piloter l’un des deux premiers trios cette année, il y a un trou béant dans l’attaque lorsqu'il ne se démarque pas.
Heureusement, il y a des signes qu'il sort de sa torpeur.https://t.co/xWdcstbEUY— Marc Antoine Godin (@MAGodin) April 17, 2021
La façon dont il joue depuis une semaine est rassurante pour tout le monde – que ce soit lui, l’organisation ou les partisans. Il a récolté trois points à ses trois derniers matchs et recommence à avoir du temps de jeu de qualité après avoir joué son plus bas total de minutes depuis le début de la saison lundi.
Il va sans dire que le Canadien de Montréal a besoin d’un Nick Suzuki en pleine forme s’il souhaite faire un bout de chemin en séries éliminatoires. Ça, c’est si l’équipe montréalaise est bel et bien en mesure de se qualifier pour la danse printanière.
Avec la victoire d’hier, c’est bon signe. Rappelons que les Flames sont maintenant à six points du Tricolore au classement et que Montréal détient encore trois matchs en main sur Calgary.