À Montréal, Michael McNiven n’est pas considéré comme l’espoir le plus important devant le filet. Pourquoi? Parce que Cayden Primeau est là et, fort de ses performances, il a surpassé McNiven dans la hiérarchie du CH.
Si on y ajoute le fait que Price est là pour rester, ça ne sent pas bon pour McNiven, on s’entend.
Forcément, cela n’a pas été facile pour lui. Ce qu’il faut toutefois prendre en considération, c’est le fait que l’adversité, c’est tout simplement devenu une source de motivation pour le jeune natif de Winnipeg. C’est ce que rapporte Marc Dumont dans le cadre de son entretien avec le gardien.
L’espoir Michael McNiven a trouvé devant le filet un sanctuaire contre la douleur:https://t.co/zhbyC4Q7y2
— Marc Dumont (@MarcPDumont) April 2, 2020
Sans entrer dans les détails, sa mère l’a abandonné à l’âge de quatre ans et son père n’a jamais été présent pour lui. Cela fait en sorte que le jeune cerbère a grandi avec ses grands-parents. Son grand-père est malheureusement décédé en 2013, ce qui fait en sorte que le parcours du jeune homme a été cahoteux.
Chaque fois, c’est en se réfugiant devant son filet qu’il arrivait à s’en sortir. Il a notamment été très bon devant le filet des siens suite aux funérailles de son grand-père puisque ce dernier aurait voulu qu’il performe, ce qui donnait de la force à McNiven. Devant son filet, ses problèmes n’existaient pas, tout simplement.
Il a donc appris à composer avec l’adversité dans sa vie d’adolescent. Cela, combiné à l’éthique de travail de ses grands-parents, lui a montré que rien n’est impossible et qu’il est en mesure de tout réussir ce qu’il veut.
Quand on passe à travers ça, ce n’est pas quelques passages dans la ECHL qui sont des embûches impossibles à traverser.
Regardez-le bien aller.