La guerre entre Québecor et Bell bat présentement son plein, et un coup important a été exécuté ce soir. Vers 19h, le groupe TVA a officiellement refusé l’accès de TVA Sports aux abonnés de Bell.
Pour répliquer, Bell a offert à ses abonnés touchés par cette coupure les trois chaînes de Sportsnet sans frais supplémentaires, s’assurant ainsi qu’ils puissent écouter le hockey des séries éliminatoires malgré tout.
Québecor refuse l’accès à sa chaîne TVA Sports aux clients Bell Télé. C’est une mesure illégale. Bell veut s’assurer que les fans de hockey puissent regarder les séries et offre temporairement les chaînes Sportsnet, Sportsnet One et Sportsnet 360 sans frais supplémentaires.
— Bell (@Bell_FR) April 10, 2019
Au final, qui est le perdant? Il s’agit d’une mesure illégale, comme mentionné ci-haut, et le réel perdant semble jusqu’à maintenant être… TVA Sports. Les abonnés de Bell n’ont pas à payer et profitent d’un service qui est, selon plusieurs, meilleur. Comme mon collègue Maxime Truman me l’a mentionné, TVA Sports n’est pas encore ancré dans la tête des gens à titre de station indispensable. La chaîne sportive de Québecor n’est pas perçu de façon aussi positive que ne le croit PKP par les consommateurs, ce qui fait en sorte que plusieurs sont présentement aoit indifférents, soit en colère contre Québecor.
Par contre, il semblerait bien que cette décision ait été prise pour assurer la survie de la chaîne. Une source chez TVA a mentionné à DansLesCoulisses que Pierre-Karl Péladeau en a assez d’éponger des pertes et qu’il est maintenant «all-in» pour sauver la chaîne.
Les Nordiques ne reviennent pas, le Canadien a raté les séries trois fois lors des quatre dernières années et le partage des revenus d’abonnement n’est pas équivalent aux cotes d’écoute. Ça fait beaucoup de déficits à encaisser, depuis que le hockey est à TVA Sports (à gros prix).
La survie de la chaîne pourrait donc dépendre de la prochaine décision du CRTC, qui doit quand même prendre en compte que Québecor a réagi aux inégalités de façon illégale pour faire pression.
À suivre…