betgrw

La statistique « froide » de Jonathan Drouin

Jonathan Drouin connaît une saison atroce, on le sait tous. À l’image du Canadien, le Québécois ne se démarque pas et la magie qui faisait de lui un joueur aussi excitant à contempler n’opère plus. On peut y attacher plusieurs raisons, dont celle d’évoluer au poste de pivot. Une position avec laquelle il n’est clairement pas à l’aise. Ça sonne redondant tout ça, mais la campagne avance et ses statistiques demeurent figées… C’est tout simplement catastrophique.

Je parle de cette magie… qu’on n’a pas eu la chance de voir souvent cette année!

Au moment de composer ce texte, le petit 92 n’a que 30 points en 57 joutes. Jeff Petry, qui connaît sa meilleure saison offensivement, a autant de points que lui. Le défenseur numéro un par intérim du Canadien a 10 buts, alors que Drouin en a seulement neuf. Le pire, c’est le différentiel TRÈS frisquet, je dirais même frette, de Jo Drouin. Moins-27. C’est froid en TA! Il figure dans le top-5 (à égalité avec Alex Galchenyuk) dans la catégorie « les pires du circuit » au niveau du différentiel.

Puis, avec la situation Pacioretty, certains avancent que ça n’ira pas en s’améliorant pour le Canadien. Ce vestiaire est séparé en deux avec d’un côté, ceux qui laissent tout sur la glace, et de l’autre, ceux qui s’en foutent. Drouin est du côté de ceux qui souhaitent gagner, selon ce qu’on a su. Souhaitons que son retour avec Max Pacioretty et l’arrivée d’Artturi Lehkonen à sa droite lui soit bénéfique.

Sa mission est d’installer une constance dans son jeu d’ici la fin de la saison, et ce, même si Claude Julien s’amuse à brasser sa salade aussi fréquemment. Qu’il joue avec Pacioretty, Galchenyuk, Lehkonen ou Scherbak, c’est sa mission à LUI de faire performer ces gars-là, qu’il joue à l’aile ou au centre.

Peu importe le contenu de ce texte, je crois toujours au potentiel ahurissant de Jo Drouin. 

PLUS DE NOUVELLES