À Las Vegas, s’il y a bien un joueur de hockey qui est populaire et qui resort du lot, c’est Marc-André Fleury. Vedette incontestée de l’équipe du Nevada, il est au coeur des succès de la formation depuis son arrivée dans la LNH il y a trois ans.
Malgré tout, le plan a toujours été de réduire sa charge de travail cette saison. C’est le cas depuis longtemps puisque je vous en ai parlé en novembre dernier.
Puisque les performances de Malcolm Subban n’étaient pas satisfaisantes, les Golden Knights ont décidé de mettre la main sur Robin Lehner en provenance de Chicago. Ce dernier adjoindra Marc-André Fleury jusqu’à la fin de la saison, après quoi il deviendra agent libre.
En vue de cette saison, le plan est assez simple : Marc-André Fleury pourra réduire sa charge de travail d’ici le mois d’avril (le scénario d’une séparation équitable des tâches est soulevée), après quoi il prendra les rênes de l’équipe devant le filet. Lehner sera là pour reposer adéquatement le #1 et pour servir de filet de sécurité dans le cas d’une bad luck.
Jusque là, ça va.
Par contre, c’est rendu au 1er juillet que cela se gâte. Lehner veut être un gardien #1 et ses statistiques sont meilleures que celles de son collègue cette saison. Il est donc logique de se demander si Fleury pourrait être échangé – il a une clause de non-échange partielle – afin de faire place à son adjoint, qui est plus jeune de sept ans.
Is Fleury's job in jeopardy in Vegas? Who could Toronto target this off-season?
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— The Hockey News (@TheHockeyNews) March 4, 2020
Ceci étant dit, il ne s’agit d’un scénario logique que si on enlève le facteur humain de l’équation. Marc-André Fleury, j’en suis persuadé, est le joueur le plus apprécié de tous les gars avec qui il a eu la chance de jouer à Pittsburgh et à Vegas. Il est la colle qui a fait en sorte que les Knights ont été compétitifs dès le départ. La manière dont le cerbère de Sorel a géré son départ de Pittsburgh a impressionné tout le monde.
Sortir Fleury de Vegas aurait des conséquences importantes sur la chimie de l’équipe. Compte tenu du fait que les succès de la formation reposent sur cet aspect (voir la saison 2017-2018), il serait dangereux d’y toucher… surtout dans l’optique où Fleury fait encore le travail.
Oui, l’acquisition d’un rental de la part d’une équipe qui ne fait jamais ça a de quoi soulever des questions. Cependant, tout le monde s’entend pour dire que Fleury est là pour rester.
Passons à un autre appel.