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La nouvelle solution des Sénateurs pour attirer du monde

Jeff, c’est quoi le problème à Ottawa? Ouf. Les problèmes? Disons que la gestion, incluant Pierre Dorion et le propriétaire de ceux-ci, Eugene Melnyk, fait dur. Le leadership part du haut de la pyramide. Puis avec la destruction massive bien en règle, les gens ne souhaitent plus se déplacer au « lointain » Centre Canadian Tire contempler une formation qui n’a plus aucun éclat. Faire plusieurs kilomètres pour assister à un tel désastre, il n’y a que les plus crinqués qui le font.

L’amphithéâtre se vide, donc la franchise a pris les grands moyens afin de remplir les bancs de leur petit temple bien beau, mais peu peuplé. L’équipe donne des billets dans un centre d’achat. Oui, oui. C’est une station de radio locale qui s’occupe de passer les billets aux gens que ça intéresse… On veut plus de fans pour le dernier droit de la saison, mais malgré des billets donnés, ces gens-là se déplaceront-ils vraiment?

Les individus dans le monde veulent deux choses en particulier : des victoires et un lion à observer. Chez les Sens, il n’y a aucune de ces deux choses. Deux gains seulement à leurs dix derniers matchs. Cette équipe se situe au… 31e rang du circuit Bettman. Puis, qui donne le spectacle parmi les joueurs de cette équipe? Eric Karlsson a quitté pour San Jose. Mike Hoffman n’y est plus. Mark Stone a rejoint Max Pacioretty à Vegas. Matt Duchene et Ryan Dzingel sont désormais à Columbus.

Dans le cas de Guy Boucher, il a été gentiment limogé…

Il reste donc quoi chez les Sens? Bobby Ryan? Jean-Gabriel Pageau? Thomas Chabot? Brady Tkachuk? Les deux derniers sont encore jeunes, ils ne sont pas encore des joueurs établis. Ils deviendront certes des vedettes, mais pour l’instant, ils ne sont pas de grandes vedettes que tu te déplaces pour les zieuter en salivant. Vous comprenez fort probablement ce que je veux dire.

Les Sens sont moches. Cette équipe sera-t-elle vendue ou quittera-t-elle Ottawa? Non, selon Gary Bettman.

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