Une drôle de tendance se pointe le bout du nez depuis maintenant 2 ans. Le Canadien pige BEAUCOUP dans la cour finlandaise.
Cette vague qui a commencé avec l’arrivée de Artturi Lehkonen en Amérique du Nord s’est poursuivie l’an dernier lorsque Trevor Timmins a sélectionné Joni Ikonen, puis Jesperi Kotkaniemi et Jesse Ylonen cette année, avant de faire l’acquisition de Joel Armia, des Jets de Winnipeg.
Pourrait-on avoir droit, bientôt, à une connexion finlandaise à Montréal?
La «Finnish Connection» montréalaise pourrait bientôt faire son apparition.
My story on how Joel Armia, acquired from the @NHLJets could become part of a strong Finnish Connection with #Habs in the future #HabsIO: https://t.co/S7p8DOLLNz
— Stu Cowan (@StuCowan1) July 3, 2018
Armia, dont le plus grand fan était Jesperi Kotkaniemi, il y a environ 7 ans, s’est dit surpris de savoir que le jeune homme possédait un poster de lui dans sa chambre.
Mais il l’aime déjà.
« Je ne sais pas. Il est un peu plus jeune que moi, mais je l’ai regardé joué en Finlande et je crois qu’il est un joueur très intelligent. Il est bon. »
Armia a d’ailleurs parlé avec les médias montréalais pour une première fois. L’attaquant a mentionné qu’il avait été surpris d’être échangé mais qu’il était heureux de pouvoir jouer au Centre Bell, son aréna favori à visiter en tant que joueur adverse.
Lui qui a joué un rôle plus défensif à Winnipeg, il aimerait bien en avoir un plus offensif à Montréal. Mais ce n’est pas sa décision et peu importe, il est à l’aise dans les deux situations.
Armia souhaite avant tout être un exemple pour les jeunes finlandais. Il ne pense pas trop à cette fameuse connexion finlandaise.
« Je veux être un bon exemple autant sur la patinoire qu’à l’extérieur et les aider à s’intégrer dans la Ligue. Les aider pour n’importe quoi, je serai toujours là.
L’arrivée de l’ailier droit à Montréal n’est pas simplement importante sur la patinoire, mais aussi culturellement. On offre aux jeunes joueurs natifs de la Finlande un modèle, et quelqu’un de familier. Pour des jeunes de moins de 20 ans qui font le saut en Amérique du Nord sans trop de repères, c’est important.