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La Bataille de l’Alberta sur le point de reprendre | Pacioretty jouera demain | En rafale

 

De 1980 à 1983, les Islanders de New York dominaient outrageusement la LNH, remportant quatre Coupes Stanley consécutives pendant cette période. Mais le reste des années quatre-vingt allait appartenir à l’Alberta, où allait se jouer ce qui fût peut-être le hockey le plus enlevant de l’histoire, à une époque où l’attaque faisait foi de tout. La domination des Flames et Oilers, qui trônaient constamment au sommet de la Conférence Campbell (aujourd’hui de l’Ouest) était telle qu’on surnommait le tronçon de Highway 2 reliant les deux villes The Valley of Death (La Vallée de la Mort).

Comme le montre le tableau ci-dessus, de 1983 à 1990, l’une des deux équipes albertaines était soit championne, soit finaliste. Cela signifie donc qu’elles se sont affrontées en séries lors de chacune de ces années. Ces confrontations répétées donnèrent naissance à l’une des plus grandes rivalités que la LNH ait jamais connues.

Du hockey enlevant mettant aux prises les Gretzky, Messier, Coffey, Kurri, Anderson, Tikkanen, Lowe, Huddy et Fuhr d’un côté, et McDonald, Gilmour, Tonelli, MacInnis, Mullen, Loob, Otto, McCrimmon, Fleury, Nieuwendyk et Vernon de l’autre. Cette rivalité, appelée Battle of Alberta (La Bataille de l’Alberta), a été ponctuée de nombreux moments ayant marqué l’imaginaire, parmi lesquels celui qui fût à la fois le plus mémorable (pour les Flames) et le plus regrettable (pour les Oilers) :

Depuis ce jour, j’ai toujours tenté de supporter les gens. Je n’ai jamais voulu que quiconque vive une journée aussi mauvaise que la mienne ce jour-là. – Steve Smith, extrait de cet article de Mark Spector

Bien qu’il a connu une carrière très respectable de 15 saisons dans la LNH, on se souviendra d’abord et avant tout de lui comme du joueur ayant anéanti les chances des Oilers d’égaler le record de cinq Coupes consécutives du CH… qui, lui, profita de cette malchance de Smith en défaisant les Flames en finale pour remporter une Coupe qui selon  plusieurs, revenait, selon toute logique, aux Oilers.

Qui ne se souvient pas avoir vu ce but de Theo Fleury (et la célébration subséquente)…

Les innombrables bagarres, qui étaient monnaie courante à l’époque…

… et impliquaient souvent les délicats Semenko, Hunter, Peplinski et McSorley, qui ne manquaient jamais de défendre leurs coéquipiers vedettes (ou la peste Tikkanen) ou tout simplement de semer le trouble et faire monter la tension d’un autre cran…

Bref, bien des amateurs des Flames et Oilers, et de hockey, point, sont nostalgiques de cette époque qui prit fin en 1992, alors que les Oilers et Flames avaient déjà commencé à liquider du talent en raison de problèmes financiers liés à la baisse graduelle du dollar canadien au cours des années 90. Encore aujourd’hui, Peter Pocklington est persona non grata pour bien des Edmontoniens.

Plusieurs prétendent que la rivalité entre les deux équipes est toujours forte. On la retrouve d’ailleurs sur plusieurs listes des rivalités les plus intenses encore de nos jours. Mark Spector en a même fait un bouquin.

Mais depuis leur championnat en 1989, les Flames se sont rendus en finale une fois (2004), ont atteint le second tour à une autre reprise, et ont été éliminés dès la première ronde (10) ou carrément raté les séries (13) lors des 23 autres campagnes. Les Oilers n’ont guère fait mieux, ayant échoué à se qualifier pour les séries 13 fois depuis 1992. Disons qu’ils ne respiraient pas le bonheur eux non plus.

Mais par-dessus tout, les soit- disant rivaux n’ont pas croisé le fer (sinon le fer-3) après la saison régulière depuis 1991 alors qu’il est bien connu que les rivalités se créent au printemps, pendant des 4 de 7 qui deviennent souvent des guerres de tranchées.

En résumé, la Bataille de l’Alberta est en trêve depuis plusieurs années. Bien sûr, afin de projeter l’image d’équipes qui se détestent toujours, elles alignaient, bien plus pour le show que par haine réciproque, à l’occasion une variation ou une autre de McGrattan et Gazdic :

Gazdic qui, cela dit, gardera toujours une place spéciale dans mon cœur grâce à ceci. =#PurBonheur #ToughHombres

 On en eut la preuve ultime lorsque le 3 mars 2010, ceux qui étaient autrefois ennemis jurés venaient de commettre l’impensable : réaliser le tout premier échange entre les deux équipes. Un geste en apparence anodin mais qui symboliquement avait une portée énorme.

Il y a un an à peine, les partisans de hockey albertains avaient toujours du mal à voir la lumière au bout du tunnel. Les Flames, dont Sean Monahan a été le premier bon choix de 1ere ronde depuis Cory Stillman en 1992 et dont le patchage constant dû au manque de relève (Amonte, Staios, Kotalik, Higgins, Jokinen….) a coûté nombre d’autres choix, commençaient à peine à regarnir les filiales, alors que pour les Oilers, c’était l’inverse : les premiers choix au repêchage s’accumulaient mais ils étaient incapables de les entourer avec leurs choix ultérieurs. Ajoutez à cela le fait qu’Edmonton n’est pas particulièrement prisée des joueurs (ou de leurs épouses) et il n’est pas facile d’aligner un alignement compétitif. Sans compter la pression que cela met sur leurs jeunes surdoués. Et est-il vraiment sain pour un jeune de grandir dans une ambiance pareille?

Mais voilà qu’une saison-surprise et un gros lot plus tard, le futur semble TRÈS rose pour les deux organisations.

Les Flames sont retournés en séries la saison dernière et, malgré une élimination en 2e ronde, on aborde cette saison avec optimisme. Les jeunes Monahan, Gaudreau Bennett et Ferland devraient être encore meilleurs cette saison et l’acquisition de Dougie Hamilton pour un jock strap plein d’m**** des choix fait de la brigade défensive des Flames ,avec Brodie en santé, l’une des deux ou trois meilleures de la ligue, du moins sur papier.

De leur côté, les Oilers, transformés et revigorés par la venue de celui que certains appellent McDieu qui se joint aux Hall, Eberle, Draisaitl, Nugent-Hopkins, Yakupov et Petry Nurse pour former un jeune noyau formidable et d’un directeur-général crédible et compétent en Peter Chiarelli, peuvent également regarder vers l’avant avec le sourire et espérer revivre les jours de gloire d’antan.

D’ici peu, les deux équipes albertaines vont enfin à nouveau s’affronter dans des matchs qui signifient quelque chose, dans lesquels les enjeux sont grands. Le niveau d’intensité va augmenter, autant sur la patinoire que dans les salons. La haine va s’installer à nouveau et la Wild Rose Province redeviendra un champ de bataille.

Après une pause d’un quart de siècle, le 2e round est sur le point de débuter. Les deux équipes redevenues compétitives et remplies de talent, le hockey spectaculaire d’autrefois sera de retour. Seulement, avec plus de patin et moins d’accrochage!

Au grand plaisir de tous les amateurs de hockey.

Le CH à l’entraînement

Comme le mentionnait DLC ce matin, Max Pacioretty participait, cet avant-midi, à l’entraînement de son équipe. Tout le monde attendait avec impatience de savoir comment il se sentait, et surtout, s’il participerait aux prochains matchs.

On a eu notre réponse. Après s’être entraîné avec Plekanec et Gallagher, il avait ceci à dire au terme de la pratique:

… ce qu’a confirmé Michel Therrien:

Bien hâte de le voir porter le C officiellement!

On a également eu un avant-goût de ce qui risque fort d’être l’alignement du CH le 7 octobre:

 

Voilà qui est de mauvais augure pour Smith-Pelly et Barberio… à voir cet alignement, on peut conclure sans trop risquer de se tromper que Andrighetto, Hudon et De la Rose seront rétrogradés sous peu.

Barberio également quoique dans son cas, tout pourrait changer advenant un échange impliquant Tinordi, ou encore Emelin ou Gilbert. Mais rappelons que s’il tient à Barberio, qui doit passer par le ballotage, Marc Bergevin devra trancher vite!

Ma prédiction, ainsi que celle de DLC, quant à ces décisions rejoignent exactement celle du toujours excellent et intéressant Marc Dumont, de EOTP:

L’agent de Fleischmann est confiant d’en venir à une entente avec le CH, ce qui expliquerait sa présence sur un des trios réguliers ce matin:

Reste maintenant à savoir s’il arrivera à soutirer un contrat de deux ans au Tricolore…

Noah Juulsen verra de l’action pour la première fois demain! #Commotion #Remis

En rafale

– La sexy charmante Chantal Machabée se joint à l’équipe du 91.9 :

– Lou Lamoriello se met déjà ses nouveaux patrons à dos : LIEN

Le Parrain n’est plus capo di tutti capi comme c’était le cas au New Jersey…

– Quatre à six semaines d’absence pour Jordan Eberle :

https://twitter.com/FredPoulin98/status/649241233710297088

– … ce qui risque de faire le bonheur de certains :

– La naissance d’un nouveau type de spécialistes dans la LNH? LIEN

– Brandon Prust a été bon joueur et permis à un joueur recrue de montrer ce qu’il avait dans le ventre… à condition qu’il lui dise de quelle main il allait frapper : LIEN

– Dion Phaneuf, lui, n’a pas pitié des recrues. Tu es prêt à jouer dans la LNH? Tu es prêt à encaisser les coups! #WelcomeToTheShow

– Les frères Hanson en visite dans le vestiaire du Lightning :

Oops! Non, pas ceux-là…

Bon. Voilà qui est mieux!

– Superbe but marqué en KHL :

 

– Aucun des joueurs soumis au ballotage hier n’a été réclamé :

– David Booth libéré par les Panthers :

– Un retour sur la rivalité entre Crosby et Ovechkin, 10 ans après sa naissance : LIEN

– Le nouveau prodige en provenance d’Europe est rétrogradé par son équipe : LIEN #SteveMoses

Il doit vraiment n’avoir rien cassé pour qu’une équipe en constant manque d’offensive le retranche…

Hockeyment vôtre,

Serge Côté

 

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