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Kyle Dubas : remporter un combat n’est pas gagner la guerre

Brendan Shanahan et Kyle Dubas, de concert, viennent tout juste de congédier Mike Babcock afin de donner un second souffle aux Maple Leafs de Toronto. Babcock a amené cette équipe à un niveau, mais il est temps pour elle d’atteindre un autre step, avec un entraîneur plus jeune, qui s’acharne davantage sur les détails. On parle du nouveau coach, Sheldon Keefe, comme un Mozart… à l’instar de Jon Cooper. C’est Cooper qui a justement popularisé cette vague de jeunes talents qui sont débarqués derrière le banc d’une équipe de la Ligue nationale.

Bon, pour le moment, le renvoi de Babcock et l’embauche de Keefe demeurent deux (petites) victoires, mais il n’y a encore rien de concret. La guerre n’est pas gagnée, loin de là. Il reste beaucoup d’adversité à traverser avant de réclamer LA grosse victoire. Keefe devra trouver une tonne de façon afin de relancer une formation aussi talentueuse que les Maple Leafs de Toronto, du moins, sur papier.

Une fiche de 9-10-4 en ce moment-ci, qui les écartent des séries, ce n’est certes pas la vision qu’avait Dubas lorsqu’il a signé à coups de millions les Tavares, Nylander, Matthews et Marner. L’organisation des Leafs a même nommé son capitaine avant l’amorce de la saison pour s’assurer de tout mettre les pions dans la bonne case pour la saison 2019-20.

Comme François Gagnon l’a indiqué dans son récent billet, Keefe devra trouver une façon de rejoindre le chemin de la victoire, de participer aux séries et se passer une ronde éliminatoire afin que Kyle Dubas conserve son emploi. Parce que c’est maintenant lui qui a le fusil de posé sur la tempe. Lors de la dernière dizaine, les Leafs n’ont que trois gains… ce qui est très peu pour une formation aussi étoffée.

Bref, Keefe prend les guides de l’équipe, sans pause pour se préparer et installer son propre plan. Il prend la place d’un coach imposant, mais qui n’était pas l’homme de Dubas. À partir de là, la bagarre prend fin et la bagarre s’amorce, celle-ci se passera jusqu’à la fin du calendrier régulier. Puis, comme Gagnon l’a souligné, les deux hommes ont la tête installée sur une bûche.

« Car en plaçant Sheldon Keefe dans une position aussi périlleuse que celle de diriger une équipe que plusieurs voyaient déjà en finale de la coupe Stanley alors qu’il n’a pas la moindre expérience dans la LNH comme coach et si peu comme joueur, Dubas place sa tête tout juste à côté de celle de son entraîneur. » – Gagnon

Bonne chance aux Leafs!

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