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Kotkaniemi n’a qu’une mission à remplir : ne pas faire perdre son club

Lors de ses quatre derniers duels, le Canadien n’a récolté que deux points, et il n’est pas parvenu à rafler les honneurs d’un seul match. Avec une séquence aussi creuse, les questionnements refont surface… Carey Price ne vole pas les matchs, la structure défensive est déficiente, Jesperi Kotkaniemi stagne encore et Max Domi est égocentrique. À travers cette séquence, Claude Julien en a également profité pour jeter sous l’autobus sa brochette de kids.

On peut ajouter ce point de Dany Dubé également dans l’équation.

« On demande à Phillip Danault – avec Gallagher et Tatar – de jouer contre les meilleurs trios de l’autre équipe et, en plus, de produire. Ça, cela va marcher certains soirs… Mais quand ce n’est pas au rendez-vous, le Canadien devient extrêmement vulnérable, parce que le trio de Kotkaniemi, le troisième, n’est pas stable et que celui de Domi devrait être un autre trio offensif. » – Dubé

Pourtant, il n’y a pas longtemps, Shea Weber était un « Norris », le « nouveau » quatuor défensif (Chiarot-Weber, Mete-Petry) était reluisant, Cale Fleury nous allumait avec ses mises en échec… et j’en passe.

Ai-je besoin de rappeler que le Canadien est 3e de sa division en ce moment et que l’attaque parvient à marquer des buts malgré l’absence du numéro 92? Il y a encore du positif chez le Canadien, qui donne, comme l’an dernier, un bon spectacle (sauf quelques exceptions). OK, le CH se fait chauffer les foufounes, mais quand même!

On cherche des coupables, mais le Canadien, lui, se doit de trouver une façon de se relancer. Puis ça, c’est le boulot du groupe d’entraîneurs. Les centres sont vulnérables en territoire défensif et les défenseurs ont beaucoup de difficulté à fermer le jeu, ce qui fait en sorte que ça tourbillonne en zone du Canadien, toujours selon Dany Dubé. Pou rendre cette explication plus simple : le Canadien de Montréal ne travaille plus en unité de cinq depuis quelques matchs.

Puis, qu’en est-il de Jesperi Kotkaniemi? C’est simple, s’il ne peut pas aider son équipe à gagner, il ne doit (au moins) pas la faire perdre. À son sujet, monsieur Dubé a été tranchant et il n’est pas passé par Paris pour livrer sa pensée au sujet de KK :

« Dans le concept de développement, dès que ton joueur arrive dans la LNH, il ne faut pas que tu te poses la question s’il est prêt à contribuer. Oui, il a besoin d’un temps d’adaptation. Tu le mets à l’aile et là… Lui, ça fait 100 matchs de joués et on est toujours en train de… J’aimerais le voir prendre charge du jeu dans la Ligue américaine. » – Dubé

La question qui tue encore une fois : On fait quoi avec le numéro 15?

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