La recrue Kirill Kaprizov a inscrit son premier tour du chapeau dans la LNH hier soir dans un gain de 4-0 du Wild contre les Coyotes au Minnesota.
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À 23 ans, il comptabilise maintenant 23 point (dont dix buts) en 25 parties cette saison.
C’est monnaie courante chez les Russes, plusieurs joueurs peuvent être réticents à venir jouer en Amérique du Nord très tôt dans leur carrière. Repêché en cinquième ronde en 2015 (même encan que Connor McDavid et Jack Eichel), Kaprizov est l’exemple parfait de ce type de situation.
Sauf que l’attaquant russe n’est pas le seul à faire son arrivée à 23 ans et à obtenir aussitôt du succès dans le circuit Bettman. Qui est le dernier joueur de la même nationalité à avoir fait le saut au même âge et à avoir eu un impact dans la LNH? Vous me voyez venir… Un certain Artemi Panarin.
Ce qui est curieux dans ce cas-ci c’est de jouer au jeu des comparaisons entre les deux attaquants.
La saison qui a précédé l’arrivée de Panarin à Chicago, le joueur russe avait inscrit 62 points dans la KHL avec le SKA Saint-Pétersbourg. Qui a accumulé le même nombre de points l’année avant d’aboutir en Amérique du Nord? Kaprizov la saison dernière avec le CSKA Moscow.
Les deux joueurs ont disputé leur premier match sur le continent à 23 ans et dans les deux cas, ils ont terminé leur première saison à 24 ans (Kaprizov aura 24 ans le 26 avril prochain).
Jusqu’ici cette saison, l’attaquant du Wild maintient une moyenne de points par match à 0,92. Le joueur des Rangers à sa saison recrue? Il a terminé sa première campagne dans la LNH avec une récolte de 77 points en 80 rencontre pour afficher une moyenne de 0,96.
Il ne s’agit que de spéculations et de comparaisons, mais une chose est certaine, les deux joueurs auront eu un impact soudain dans la Ligue nationale dès leur arrivée et Kirill Kaprizov devrait aussi mettre la main sur le trophée Calder comme Panarin l’avait fait en 2016.