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Kevin Bieksa jette une douche d’eau froide au sujet du possible retour

Ça fait environ trois mois que cette pandémie règne sur la planète et celle-ci nous prive de notre sport favori, soit le hockey. Pendant cette pause, les joueurs de hockey ne peuvent évidemment pas s’entraîner puisque les regroupements sont/étaient interdits. Le rythme a toutefois repris et les joueurs recommencent à s’entraîner au sein de leurs installations. Par contre, cette phase 2 n’est pas évidente pour tous les joueurs puisque beaucoup d’entre eux n’ont toujours pas leur équipement afin d’amorcer celle-ci, édifiée par la Ligue nationale de hockey.

Son franc parlé a de quoi vous refroidir.
(Crédit: Capture d’écran YouTube)

Selon les informations qu’a livrées Kevin Bieksa (qui fête ses 39 ans aujourd’hui) hier à Sportsnet 650, des joueurs attendent toujours un équipement afin de pouvoir s’entraîner sur une patinoire. L’ancien défenseur des Canucks de Vancouver a également partagé son opinion au sujet de ce potentiel retour en affirmant que nous, les fans, ne devrions pas trop espérer. Un discours certes teinté de négatif, mais qui frôle également une certaine logique.

« Beaucoup d’amis que j’ai et beaucoup de gens avec qui j’ai parlé qui vont jouer n’ont toujours pas leur équipement, ils n’ont toujours pas patiné, ils sont toujours très sceptiques. Leur équipe ne leur a rien dit, alors je suis sceptique. Je veux évidemment que le hockey revienne. Je serais ravi de couvrir certains jeux et de les regarder à la télévision et de ramener tout à la normale, mais je ne crierais pas hourra si j’étais les fans. Je ne voudrais pas encore trop espérer. » – Bieksa

Bieksa croit qu’il y a plein de choses à comprendre, outre les mesures de sécurité et le protocole qui vient avec. Par exemple, la LNH et l’AJLHN doivent trouver une façon de diviser les revenus liés au hockey puisqu’en temps normal, les joueurs n’empochent pas de paie lors des éliminatoires, mais en ce moment, ce n’est pas un scénario éliminatoire habituel. Bieksa a du mal à croire que s’il n’y a pas d’argent, la possibilité que les joueurs reviennent n’est pas certaine, surtout qu’ils doivent quitter leur famille et se sacrifier pour un retour à la suite d’une pandémie. Cette situation se doit d’être discutée entre les deux clans parce qu’elle est capitale.

Au final, il y a encore plusieurs choses à discuter et même si la phase deux est amorcée, rien ne certifie que le hockey reprendra son rythme à la fin du mois d’août ou au début du mois de septembre.

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