Les Red Wings de Detroit ont longtemps été une formation qui se qualifiait chaque saison pour les séries.
À vrai dire, la franchise du Michigan a participé durant 25 années de suite pour le bal printanier, entre 1990 et 2016. Néanmoins, cette série s’est arrêtée à l’aube du tournoi éliminatoire de 2017. La même chose s’est produite la saison passée.
À l’instar du Canadien, les Wings doivent désormais reconstruire. L’avantage pour la bande de Ken Holland, c’est que plusieurs bons jeunes vont arriver dans la formation, et cela, dès la prochaine saison.
Cette équipe en avait bien besoin puisqu’elle se faisait de plus en plus vieillissante…
Bref, arrêtons de nous égarer…
Avec les récents déboires des Red Wings, les partisans demandent de plus en plus à ce que le DG fasse tout pour que son équipe soit en mode tanking. Le problème (ou pas) c’est que Holland n’est vraiment pas un partisan de cette philosophie, et il apporte de très bons points à ce propos…
Que faites-vous si on tank et que cela ne fonctionne pas ? (…) Pour les gens qui approuvent cette philosophie, il n’y a absolument aucune garantie.
– Ken Holland
Holland n’a pas tort. Les récentes équipes qui ont tout fait en leur pouvoir afin de repêcher au 1er rang n’ont pas connu le succès espéré. Les Sabres, les Coyotes ou encore les Oilers n’ont presque pas participé aux séries depuis un bon nombre d’années, malgré les ajouts de McDavid ou Eichel…
Avec la loterie du repêchage, une équipe qui termine au dernier rang du classement général n’est même pas assurée d’obtenir le 1er choix au total…
D’ailleurs, à partir du 6e choix au total, il y a une chance sur trois que ce joueur ne devienne qu’un patineur de 4e ligne. Lorsque les encans ne regorgent pas de beaucoup de talents- comme celui de 2019 -, la décision d’avoir tout fait pour terminer le plus bas possible peut au final ne rien rapporter comme dividende…