Si Keith Kinkaid semble incapable de digérer sa rétrogradation et de s’adapter au rythme (moins reluisant) de la Ligue américaine, ce n’est pas le cas pour Karl Alzner, qui agit comme un vrai. Tous les athlètes sont fiers et c’est tout à fait normal d’être frustré et/ou outré de débarquer dans un circuit inférieur, surtout lorsque tu es un vétéran de la Ligue nationale.
Mais, il y a tout de même des façons d’agir et de se comporter. Dans le cas d’Alzner, il s’est servi de cette frustration pour accompagner les plus jeunes et donner son maximum, que ce soit dans les entraînements ou pendant une rencontre. Il est disponible pour les journalistes et il sert de grand-frère dans le vestiaire, n’est-ce pas l’attitude à adopter?
Pour ce qui est de Kinkaid, il n’a pas su se servir de cette frustration pour se motiver et entourer les jeunes. Il a choisi de bouder, de livrer de drôles de commentaires et de discuter vigoureusement avec Joël Bouchard. Bref, il n’a pas l’attitude nécessaire pour que le Canadien le rappelle.
Les fans qui vont se tourner vers le Rocket pendant leur course aux séries vont découvrir quand on ne pense pas au contrat, Karl Alzner est un défenseur vétéran qui peut aider une brigade défensivehttps://t.co/3yBSHZ6qnd
— 25stanley (@25stanley) February 12, 2020
Revenons à Alzner. Si on oublie son contrat un instant, un pacte très lourd, on peut rapidement conclure qu’il est un bon élément de la brigade défensive du Rocket de Laval… malgré sa lenteur. Combien de fois l’avons-nous critiqué? Trop souvent!
Christophe Perreault, du site 25Stanley, a indiqué qu’Alzner était jumelé à Josh Brook depuis pratiquement l’amorce de la campagne, et que celui-ci (Brook) ne manque pas sa chance lorsqu’il peut encenser son grand-frère.
Alzner apprécie ces bons mots et il a précisé très bien se sentir à ce moment-ci de la saison. Il est en pleine forme et il attaque le dernier droit avec beaucoup d’enthousiasme. Il ne contribue peut-être pas offensivement (11 points en 48 rencontres), mais son jeu d’ensemble sert très bien le Rocket de Laval. Son Corsi de 53,69% est d’ailleurs l’un des meilleurs du groupe, ce qui démontre où se situe le vétéran, tout comme son différentiel de plus-11.
Tout compte fait, si on oublie le salaire, on peut dire que Karl Alzner est bon… dans la Ligue américaine.