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« Jonathan Drouin restera Jonathan Drouin » : il ne deviendra pas le joueur espéré

Cela fait déjà plusieurs années que l’on attend son éclosion, mais il faut malheureusement se rendre à l’évidence, Jonathan Drouin ne deviendra jamais le joueur étoile que les partisans du CH ont longtemps attendu. Même les fans les plus patients dans son cas n’y croient plus.

Depuis le début de la saison, le Québécois n’a récolté que deux buts en 41 matchs, ce qui n’est vraiment pas assez pour un joueur de sa trempe, qui en plus empoche un montant de 5.5M$ par année.

Oui Drouin mène le CH en ce qui a trait les mentions d’aide avec 21, oui il est talentueux, oui il a des mains hors pair, mais ce n’est pas suffisant.

Jonathan Drouin ne sera jamais plus qu’un bon joueur de la LNH. Il restera le type de joueur qui peut marquer de temps en temps, et qui peut démontrer tout son talent sur certains jeux, mais c’est tout.

L’idée d’écrire sur Jonathan Drouin m’est revenue à l’esprit lorsque le Québécois était au centre des discussions lors du plus récent épisode bonus de Hockey Inside Out Show.

Leur titre s’est avéré très intéressant, en citant que «ce que vous voyez de Drouin, c’est ce que vous recevez de lui».

Ils insinuent par là que le Québécois est et restera un bon fabricant de jeu comme il y en a tant à travers la LNH. Cette saison nous démontre également qu’il n’est pas le plus fin marqueur, et que sa spécialité reste sa vision de jeu.

La meilleure saison de Drouin en termes de points lors d’une saison complète est 53 points, et il est difficile d’imaginer qu’il fera mieux dans le futur. À 26 ans, il ne représente plus un espoir, mais plutôt un joueur établi dans la LNH, dont le potentiel est pleinement atteint.

Si certains se disent qu’il ne produit pas parce qu’il n’a pas assez de temps de glace, c’est faux. En effet, Drouin a eu toutes les opportunités possibles pour se faire valoir depuis qu’il est arrivé à Montréal. On l’a même fait jouer au centre! De plus, Dominique Ducharme semble beaucoup l’aimer et il lui offre de belles opportunités de se faire valoir, comme le premier trio ou la première vague d’avantage numérique, mais le Québécois ne semble pas être en mesure d’en profiter.

Tout cela est bien dommage, mais c’est la réalité.

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