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Jessica Rusnak est incapable de faire confiance à Marc Bergevin

Jessica Rusnak, Julian McKenzie, Joey Elias et Adam Susser se sont réunis une fois de plus afin de nous offrir un nouvel épisode de Hockey Inside/Out et encore une fois, des propos un brin virulents envers Marc Bergevin ont été énoncés.

Je le répète à outrance depuis quelques mois : Marc Bergevin travaille bien et il ne suffit que d’analyser ses transactions « majeures » pour le constater aussitôt. Ai-je besoin de ramener les transactions de Jeff Petry ou Joel Armia sur la table? Non.

Ajoutons à cela que Bergevin et son fidèle acolyte Trevor Timmins se sont assurés de bien repêcher lors des trois derniers encans amateurs, donnant une banque d’espoirs très séduisants. De Ryan Poehling, à Cole Caufield ou Alexander Romanov, les prospects du Canadien de Montréal font jaser positivement.

Mais… Rusnak, tel un avocat du Diable, a jeté une petite douche d’eau froide sur le coco des amateurs. Comme elle l’a indiqué lors du podcast, à combien de reprises a-t-on entendu Marc Bergevin vanter le futur de son club? Très souvent. Et même avant ce nouveau groupe de jeunes au grand potentiel, Berg s’est prononcé sur le futur de l’organisation.

Rusnak a une impression de déjà vu lorsqu’elle entend « le futur est reluisant » de la part du Canadien de Montréal. Elle dit qu’elle n’est pas certaine de faire confiance à Marc Bergevin au niveau des jeunes et sa capacité à ce que ceux-ci atteignent leur plein potentiel. Il ne faut pas oublier que le groupe d’entraîneurs du Rocket et du Canadien ont un boulot à exécuter. Sylvain Lefebvre n’était clairement pas l’homme de la situation pour le développement des jeunes espoirs de la franchise montréalaise.

En 2014, Bergevin disait que le futur était beau avec Nathan Beaulieu et Jarred Tinordi, et aucun de ceux-ci ne s’est développé comme prévu. – Rusnak

Une fois de plus, je dois ajouter un bémol à cet énoncé de Rusnak : Ces deux défenseurs ne sont pas des choix de Marc Bergevin, ce qui fausse la donne un tantinet. Même si le noyau est meilleur que jadis, Rusnak trouve ça ardu de croire Bergevin, surtout que le futur  de 2014 n’est pas là en 2019 et qu’une seule partie du «prochain» futur l’est en 2019.

Quoique c’est le groupe de Marc Bergevin qui a sélectionné un certain Nikita Scherbak…

En résumé, lors de ce dernier épisode, on critique Bergevin, on ne comprend pas trop le plan et l’on ne semble pas croire en la mouture actuelle du Canadien de Montréal. C’est du moins mon constat.

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