L’agent de Jesse Puljujarvi a clairement indiqué que l’avenir de son client n’était peut-être pas en Europe. Tout compte fait, il n’est pas certain que le Finlandais retournera en Europe.
Je ne suis pas sûr que Jesse va retourner en Europe. – Marcus Lehto, l’agent de Puljujarvi
Lehto s’est pointé afin de mettre les points sur les « i » et les barres sur les « T » au sujet de son poulain. L’agent tenait fermement à préciser que ni lui ni Puljujarvi n’ont cité que le numéro 98 comptait retourner du côté de l’Europe. Est-ce un discours digne d’un politicien? Ou s’agit-il de la vérité absolue?
Puljujarvi’s Agent: “I’m Not Sure Jesse Is Going To Go Back To Europe.” https://t.co/SJPeSU11rd
— Jason Gregor (@JasonGregor) July 10, 2019
La réalité au sujet de ce choix de premier tour (4e au total) en 2016 est fort simple : il a peut-être besoin d’un second départ pour amorcer sa carrière « officiellement » au sein de la Ligue nationale. Pour que celle-ci prenne réellement son envol. Cette carrière démarrera-t-elle ailleurs ou il finira par paqueter ses petits, tout comme Nail Yakupov, vers la KHL?
Ce qui demeure choquant au sujet de ce chapitre, selon Lehto, ce sont les paroles qui ont été mises dans le clapet de celui-ci et de Jesse Puljujarvi. Les paroles étant : je suis échangé ou je joue en Europe. Le clan du Finlandais a dialogué avec Ken Holland au sujet d’un possible transfert et Lehto a reçu quelques appels de certaines équipes. Ces formations-là s’informaient du futur de Puljujarvi, donc ça démontre l’intérêt de certains clans.
Pourtant, Puljujarvi a fait une sortie fracassante au préalable en précisant qu’il souhaitait être transigé… et que si ce n’était pas le cas, il opterait pour l’Europe. On parle ici de menaces pour avancer un pion sur l’échiquier, j’imagine. Le ton actuel a changé, mais Lehto ne devrait pas s’avancer en citant qu’ils n’ont jamais dit cela. Le discours qui change, c’est correct, mais pourquoi servir de la bouillie aux chats avec une telle affirmation? On n’a jamais dit cela… ben oui! Les preuves sont là et Mark Spector (Sportsnet) n’a sûrement pas inventé le tout.