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Jesperi Kotkaniemi étudie beaucoup en séances vidéos

On le répète sans cesse, à Laval : le but ultime de l’organisation est d’offrir des joueurs de la LNH au grand club. Il faut développer les jeunes et leur apprendre ce qu’il faut pour aider le Canadien.

Outre Karl Alzner (rappel d’urgence), les joueurs du Canadien combinent pour 204 matchs avec le Rocket. Victor Mete est le plus jeune et n’en a disputé que 7. Sinon, on parle de Dale Weise, Christian Folin, Xavier Ouellet, Brett Kulak et Charlie Lindgren. Bref, à vous de voir si ce plan fonctionne, jusqu’à présent. 

Par contre, il y a une chose qu’on ne peut pas nier : Joël Bouchard essaie très fort d’aider les jeunes les plus importants de l’organisation grâce à des traitements spéciaux. Dans les prochaines années, Jake Evans, Jesperi Kotkaniemi, Ryan Poehling et Cale Fleury devraient devenir des joueurs importants du Tricolore.

L’entraîneur-chef du Rocket aide d’ailleurs Jesperi Kotkaniemi à travers des séances vidéos durant lesquelles il étudie le jeu du jeune homme et engage une conversation avec lui. Il lui explique le point de vue d’un coach, lorsqu’il voit certaines de ses décisions prises sur la patinoire.

(Crédit: Rocket de Laval)

Voici ce qu’il avait à dire lors d’une entrevue avec le RDS.ca :

«Je fais des séances vidéos, je le laisse parler beaucoup. Tsé les jeunes de cette génération, tu dois leur laisser expliquer leur point. Je le laisse m’expliquer sur des séquences et je lui explique ce qu’un coach peut accepter et ce qu’il aura de la misère à vivre avec. Beaucoup de nos discussions et de nos séances vidéos portent sur comment gérer un match. Après lui avoir expliqué, il faut qu’il achète le concept. Ça prendra le temps que ça prendra. On peut rester 1h15 là, je vais lui expliquer pourquoi, je vais lui montrer des exemples. S’il a des points qui sont valides, je vais lui donner. Vu que c’est un joueur de talent, je le laisse s’exprimer avec la rondelle. Je le laisse faire des jeux, je ne le brime pas. Vous le voyez, il en crée des jeux avec la rondelle. Il aurait pu avoir un but et trois passes l’autre soir à Providence. Maintenant, c’est de gérer comment dans un match, il y a des moments importants et il doit parfois ressentir une alarme pour lui indiquer de ne pas faire le jeu sexy sur le coup, mais le jeu à faire. Ça, il le voit, il le comprend.»

Il semblerait que ce bagage soit précieux et que le jeune joueur achète ce qu’on lui dit. Il a la bonne attitude et veut revenir à Montréal plus fort. Après tout, on a déjà vu ce qu’il peut faire au prochain niveau. Maintenant, il doit retrouver son rythme de croisière et le conserver.

Que Joël lui enseigne ce qui plaît ou non à un entraîneur et qu’il lui explique comment prendre de meilleures décisions est une excellente chose, puisque ce sont tous des enseignements qui lui seront utiles dans la LNH.

Il doit commencer à opter pour le jeu logique ou efficace, et non pour le flash. C’est de cette façon qu’on aide un club de hockey de façon concrète.

À un très jeune âge, il ne faut pas s’en faire. Un séjour à Laval était nécessaire et outre son jeu inspiré (10 points en 9 matchs), ce qui se passe à l’extérieur du vestiaire l’aide également dans son développement.

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