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Jacques Demers, prisonnier de son corps

Utilisons la magie des fêtes pour envoyer un peu d’amour à Jacques Demers, qui ne va pas très bien, depuis quelque temps.

C’est un sujet assez délicat à couvrir, mais je crois que l’ancien entraîneur-chef du Canadien mérite qu’on connaisse son histoire, afin de sensibiliser les gens à lui envoyer des ondes positives.

Depuis le 6 avril 2016, alors qu’il a été victime d’un accident vasculaire cérébral, Demers est cloué à son lit, dans un centre de réadaptation.

Pierre Durocher lui a rendu visite, accompagné de Guy Carbonneau.

L’homme de 73 ans semblait toujours allumé par les discussions des deux hommes à propos du Canadien, et ce dernier aurait vraisemblablement voulu y participer. Il était jadis un moulin à paroles, mais est encore aujourd’hui un maniaque du hockey. Seulement, avec la moitié de son corps qui est complètement paralysé, il ne peut répondre qu’avec des signes de tête.

« Jacques répond par des oui ou par des non lorsqu’on lui pose des questions. On sent la frustration grandir en lui lorsqu’il essaie de nous en dire davantage.

Il parle alors avec ses yeux, car s’il est prisonnier de son corps, il a encore l’esprit bien allumé. »

Guy Carbonneau planifie inviter les anciens membres de l’édition 1993 du Canadien, l’an prochain, afin de célébrer le 25e anniversaire de la dernière Conquête de la Coupe Stanley. Jacques Demers a esquissé un large sourire lorsqu’il a appris la nouvelle.

Malgré tous les problèmes, il demeure heureux. Denis Savard est un autre de ses visiteurs… Et les deux hommes rayonnaient de bonheur.

Un grand homme. Un battant.

Joyeux Noël, Jacques.

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