La défaite d’hier soir était tout simplement inacceptable. Comment une équipe peut-elle prendre les devants tôt dans un match, compter sur une avance de 3 buts avant d’accorder 6 buts consécutifs pour perdre le match?
La réponse? L’inexpérience.
Plusieurs joueurs du Canadien sont encore jeunes et inexpérimentés, et il est normal qu’ils ne réagissent pas de la bonne façon dans des moments comme ceux-ci. Toutes les jeunes équipes y passent et y apprendront nécessairement quelque chose : suite au match d’hier, personne n’était satisfait, et ils feront tout en leur pouvoir pour ne pas qu’un tel scénario se reproduise.
Laissons de côté la déception, qui a lieu d’être à 100%. Est-ce que des défaites comme celle d’hier sont nécessaires au bon développement d’une équipe?
Dans la vie, on dit souvent que c’est avec les erreurs qu’on grandit, et ce principe s’applique à beaucoup de scénarios. Il est plus que possible qu’objectivement, cette défaite ait des effets positifs à long terme sur la mentalité de ces jeunes.
L’important est souvent de ne pas répéter les mêmes erreurs, mais surtout, de ne pas instaurer une culture de perdants. C’est pourquoi les Sabres et les Oilers ont énormément de difficulté à sortir des bas-fonds. À Montréal, le Canadien joue à plus de 0.500 et réussit donc à permettre les erreurs tout en gardant un vestiaire positif qui aura la chance de participer aux séries éliminatoires.
D’ici la fin de la saison, il sera important de remporter les matchs faciles pour permettre à cette chance de devenir réalité. C’est une autre partie importante du processus de développement du noyau de l’équipe.
Lorsque l’équipe sera aspirante ce ne sera pas le moment de faire des erreurs coûteuses au mois d’avril/mai. Le moment est arrivé de commencer à imprégner une expérience éliminatoire chez les joueurs de cette équipe.
L’inexpérience coûtera cette année, mais pourrait tranquillement se transformer en expérience révélatrice qui aidera le Centre Bell à rugir, dans quelques années.