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Ilya Kovalchuk n’est pas Jaromir Jagr

Ilya Kovalchuk est un joueur spécial (positivement) et lors de son passage dans l’entourage du Canadien de Montréal, il a démontré à tout le Québec à quel point il était exceptionnel. Le numéro 17 était dédié, son attitude était impeccable, tout le monde parlait de lui en bien et son leadership était transcendant. Âgé de 37 ans, et avec plus de 1000 joutes derrière la cravate (incluant ses saisons dans la KHL), il affiche toujours cette passion contagieuse sur les surfaces glacées. Même s’il n’a passé que quelques semaines à Montréal, on se souviendra de lui pour l’éternité.

Kovy est dans une forme resplendissante, il prend soin de lui et il ne chôme pas pendant les pauses sans hockey. Avec tous ces éléments-là, pourrait-il devenir le Jaromir Jagr 2.0? Lorsque Jagr est revenu de la KHL à l’âge de 39 ans, il a été en mesure de jouer sept saisons, avant de rentrer chez lui en République tchèque à l’âge de 46 ans. Est-ce que le joueur russe pourrait réaliser un tel exploit, soit en allongeant sa carrière comme Jagr l’a fait au préalable?

En ce moment, Kovalchuk demeure avec les Caps et ils devraient lutter pour la Coupe Stanley, si les activités reprennent. Par contre, selon certaines spéculations, il pourrait signer un pacte avec le Canadien lors de la période consacrée aux agents libres. Tout le monde s’attend à ça, même Kovalchuk. Un accord secret entre les deux clans ne serait pas écarté… Cela dit, lors d’un entretien via le journal russe Championnat, il s’est confié sur son futur et de la similitude avec Jagr.

Il a précisé qu’il n’était pas un Jaromir Jagr, mais il a souligné qu’il n’arrêtera pas tant qu’il aimera le hockey. Il a un coup de pouce de ses enfants, qui l’aident grandement à poursuivre sa carrière. Ses enfants veulent le regarder, aller le voir à l’aréna. D’ailleurs, ses plus vieux suivent de plus en plus le rythme de la Ligue nationale de hockey.

C’est ce type de personne là que l’on veut dans un vestiaire, donc on peut comprendre Marc Bergevin de l’apprécier autant et de lui avoir donné une fleur en l’envoyant à Washington.

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