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Il y a un parallèle entre les Penguins et la déchéance des Blackhawks et des Kings

Pour gagner la Coupe Stanley, une équipe doit avoir un timing excellent au niveau de la masse salariale. Après tout, depuis que le plafond salarial est entré sans la LNH, il est impossible de faire comme avant et de se booster un club à fond.

Ceux qui le font doivent en fait en payer les conséquences. Tel qu’indiqué par Martin Leclerc dans son plus récent papier, cela s’est avéré le cas pour les Blackhawks et les Kings, deux des plus grandes équipes des années 2010. Deux ans après leur dernière conquête respective, les deux clubs se sont mis à piquer du nez.

En 2016, les Kings ont perdu en cinq matchs face aux Sharks en première ronde. Ils n’ont plus jamais gagné un seul match de séries depuis.

En 2017, les Hawks ont perdu en quatre matchs face à des Prédateurs qui n’avaient rien à envier aux triples champions. La seule fois où ils ont remis les pieds en séries, c’est cette saison. Et sans la pandémie, ils n’y auraient pas été invités.

Comme nous le fait remarquer le journaliste de Radio-Canada, on parle d’une cassure claire deux ans exactement après la dernière Coupe Stanley.

Chez les Penguins? L’équipe a perdu l’année dernière en quatre matchs face aux Islanders. Cette saison? Face à un Canadien qui se débrouille sans Ilya Kovalchuk, Marco Scandella, Nate Thompson et Nick Cousins, les Penguins sont au bord du précipice.

Est-ce que cela veut dire que c’est ce qui attend les Penguins? Pas systématiquement. Ceci dit, il faut avouer que les clubs sont obligés de perdre des gars en raison des contraintes du plafond.

Depuis 2017, Marc-André Fleury, Chris Kunitz, Carl Hagelin, Phil Kessel et Nick Bonino – pour ne nommer que ceux-là – sont au nombre des joueurs qui ont quitté Pittsburgh. Le noyau est resté intact, mais pour gagner, la profondeur est importante.

Est-ce que les Penguins voient la chute les attendre dans le détour? À suivre.

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