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Holland veut apporter son ingrédient bien à lui chez les Oilers

Le changement de culture, on connaît ça à Montréal maintenant, après que Marc Bergevin eut martelé, il y a un an, que le vestiaire avait besoin d’un changement d’attitude. Ça aura pris six mois pour voir (déjà) un changement notable et positif en ce sens.

En acceptant de prendre les rênes des Oilers, début mai, Ken Holland a accepté de s’attaquer lui aussi un changement de culture plus que nécessaire. Mais, disons-le, à plus grande échelle.

Et même si le changement pourrait être long à Edmonton, on ne pourra pas accuser Holland d’avoir chômé. Il veut des résultats le plus vite possible.

Craig MacTavish a accepté un nouveau défi dans la KHL.

Le responsable du recrutement professionnel, Duane Sutter, a été congédié.

La prochaine étape pour le DG sera fort probablement l’embauche d’un entraîneur-chef. Il semble que Dave Tippett sera l’homme de la situation (et le seul candidat envisagé).

La bonne nouvelle pour Tippett, si c’est bien celui qui devient entraineur-chef des Oilers, c’est qu’il aura les coudées franches pour guider son équipe, sans craindre de perdre son poste à la moindre embardée sur la route.

Car Holland a l’intention de transposer une partie du modèle qui a fait son succès avec les Red Wings : la stabilité.

«D’avancer et avoir un nouvel entraîneur à tous les deux ou trois ans, bien, en 22 ans à Detroit, j’ai eu quatre entraineurs (Scotty Bowman, Dave Lewis, Mike Babcock, Jeff Blashill). Si tu changes constamment et qu’il y a des nouveaux dirigeants et entraineurs, bien, j’espère au moins amener avec moi la stabilité et un plan. Nous serons parfois en eaux troubles et quand ce sera le cas, si tu fais juste remplacer des gens continuellement, tu changes le plan et tu recommences du début. Je pense que la culture d’une équipe vient avec la stabilité, en sachant ce que tu veux et comment l’obtenir.» -Ken Holland

Mine de rien, dans son discours, Holland a mis le doigt sur une partie du problème qui mine des équipes comme les Oilers ou les Sabres. Je dis bien une partie, car il faut aussi que, dans la stabilité, les bonnes décisions soient prises sur et hors la glace.

Tu peux demeurer stable dans la médiocrité aussi, en ficelant des mauvaises transactions ou en octroyant des contrats qui deviennent vite des boulets.

À ce titre, les fans des Oilers doivent se croiser les doigts en espérant que le nouveau grand manitou ne répètera pas ses erreurs commises à Detroit dans les dernières années. Mais tout de même, pour eux, ce qui ressort du plan de Holland a de quoi leur donner une lueur d’espoir.

De toute façon, il sera facile pour lui de faire mieux que Peter Chiarelli, n’est-ce pas?

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