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Harvey-Pinard : «J’essaie de regarder Gallagher le plus possible»

J’ai eu la chance de m’entretenir avec Rafaël Harvey-Pinard, ce matin, accompagné de mon collègue François-Xavier Bénard au 91.9 Sports. Très généreux dans son temps et ses réponses, l’espoir du Canadien a commenté son début de saison chez les professionnels, l’adaptation entre la LHJMQ et la AHL ainsi que les comparaisons avec Brendan Gallagher.

À propos de son style de jeu qui ressemble beaucoup au #11 du Canadien, Harvey-Pinard a mentionné qu’il accordait beaucoup d’attention au jeu de Gally et qu’il appréciait beaucoup que son trajet soit comparé au sien.

« C’est flatteur. Chaque fois que je regarde un match du Canadien, j’essaie de regarder Brendan Gallagher le plus possible. J’analyse comment il joue. C’est un joueur incroyable. C’est pas le plus gros, il a pas les meilleures mains mais il embarque sur la patinoire puis c’est sur qu’il va donner son 200%. C’est une inspiration. Avoir des personnes qui me comparent à lui, c’est vraiment flatteur. »

Comment planifie-t-il se rendre au même niveau? Oui, c’est au jour le jour… Mais il y a aussi une grande adaptation et plusieurs aspects à travailler pour perfectionner son arsenal et lui permettre d’atteindre la LNH.

« Ça va au delà d’aller à l’aréna. Il y a plein de détails, comme dans la chambre, communiquer avec les vétérans, ils me donnent des trucs pour que je réussisse à m’améliorer. C’est aussi de rester à l’entraînement, travailler avec les gars. Belzile, il est souvent là pour moi, on travaille sur des petites choses près du filet. Ce sont des précieux conseils. »

D’ailleurs, RHP se sent plus près de la LNH qu’il ne se sentait avant que la saison ne commence. Le travail n’est pas terminé, mais il est confiant.

« Oui, c’est plus concret. Mais j’essaie de pas trop regarder loin. Mon objectif principal est de jouer dans la Ligue nationale avec le Canadien de Montréal. J’essaie de le voir au jour le jour et de m’améliorer à chaque jour. 

Finalement, un petit mot sur le vestiaire du Rocket, qui est très québécois. Pour un jeune joueur qui n’est pas encore fluide en anglais, la transition se passe beaucoup mieux que s’il avait atterri ailleurs. Au final, c’est une zone de confort pour lui de se retrouver à Laval.

« Ça aide beaucoup. J’ai joué à Rouyn-Noranda, j’ai joué à Chicoutimi, je viens de Jonquière. C’est pas des places où ça parle beaucoup anglais. Même dans les équipes que j’ai jouées, il y avait pas beaucoup d’anglais. C’est sur que j’ai pratiqué, mais je suis pas encore bilingue. Donc d’avoir des joueurs francophones près de moi, c’est rassurant. Ça m’aide à m’adapter. Si j’ai des questions, je me gêne pas pour aller les voir. Je me gêne pas et ils sont là pour moi. »

L’entrevue complète est disponible plus haut, et par ici. 

Non, il n’a pas été arrêté par la police en revenant chez lui après le couvre-feu, suite à un match. Il n’a pas non plus connaissance d’un coéquipier auquel c’est arrivé. 

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