Hier, j’ai pris le temps d’observer Guy Boucher, lors de sa présence au podcast « On jase » et disons que son passage fut marquant. Boucher demeure un individu très intelligent et bien articulé, donc on pouvait s’attendre à une performance magistrale de sa part lors de ce show. Il a rempli parfaitement sa mission et encore plus puisqu’il a livré certains petits secrets du métier d’entraîneur-chef au niveau de la Ligue nationale. Je vous rappelle que RDS a embauché Guy Boucher, Max Talbot et Dany Dubé avant la « rentrée ». Des acquisitions de haut niveau.
Pour revenir à notre nouveau Guy national, hier, il est apparu pour la première fois sur le plateau de Martin Lemay et il n’a laissé personne indifférent en confiant de quelle façon ça se passait avec les vétérans lors des matchs préparatoires. Comme partisans, on se demande pourquoi les entraîneurs prennent de telle ou telle décision. Par exemple, pourquoi Jonathan Drouin a joué deux matchs consécutifs? Pourquoi Carey Price ne s’est pas présenté à Bathurst? Des questions de ce type et des « jugements » quant aux décisions, il en pleut pendant le calendrier préparatoire.
Boucher a mis au clair certaines choses, indiquant qu’il devait jongler avec le désir des vétérans. Parfois, comme on le voit avec le Canadien en ce moment, les décisions ne sont parfois pas bien prises et questionnables. L’ancien coach des Sénateurs a indiqué offrir à ses vétérans s’ils voulaient jouer tel match ou l’autre afin de les satisfaire pleinement.
Ça ne s’est pas arrêté là. Boucher est revenu sur son passage avec le Lightning de Tampa Bay afin d’indiquer que certaines décisions venaient de la haute direction. À cette époque-là, Brett Connolly venait d’être sélectionné au premier tour par le Lightning et la direction a forcé Boucher à l’utiliser sur le premier trio dans le but de lui octroyer une vraie chance. Par contre, les vétérans ont fini par se tanner… ils ont passé par le bureau de Boucher pour indiquer que c’était suffisant.
Donc, on est bon en gérants d’estrade, mais on ne connaît pas tous les détails des décisions organisationnelles.