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Galchenyuk: des airs de centre polyvalent

À l’aube du camp d’entrainement, le sujet ayant généré le plus d’engouement est sans détour la mutation au centre d’Alex Galchenyuk. Depuis son arrivée dans la LNH, le jeune Américain s’est retrouvé, malgré lui, au coeur d’un débat lassant à savoir s’il était plus efficace à l’aile ou au poste de pivot occupé durant son parcours junior.

Au cours du tournoi de golf, le Canadien a mis fin à une polémique qui revenait trop souvent à l’ordre du jour, mais l’annonce de Marc Bergevin nourrissait en contrepartie plusieurs autres sujets d’analyse. Quels ailiers l’appuieront durant sa transition? Ce changement déclenchera-t-il l’éclosion tant attendue? Sans égard à ses performances individuelles, comment le CH s’en portera-t-il globalement?

Vient l’interrogation la plus pertinente de toutes, à mon sens: maintenant que le Tricolore semble avoir décidé de déployer une troisième unité offensive, peut-on utiliser Galchenyuk à toutes les sauces sans se soucier de l’éloigner des meilleurs éléments adverses et de le priver des minutes exigeantes?

La présaison n’est, en aucun cas, un élément donnant un avant-goût des performances de la saison régulière. Mais Galchenyuk en est à un moment crucial de sa carrière. S’il relève son nouveau défi, il voit l’opportunité à moyen de terme d’hériter du rôle vital d’une équipe de hockey: le poste de centre numéro un. Le trône sur lequel siègent Sidney Crosby, Jonathan Toews et Ryan Getzlaf. Sa situation ne se compare pas à celle d’un vétéran tâchant stratégiquement de se ménager en attendant le début des hostilités. Il doit, dès maintenant, mettre la main à la pâte pour s’adapter aux rigueurs de son nouveau rôle, spécialement sur le plan tactique.

Le joueur de centre est, règle générale, l’attaquant positionné le plus bas dans le territoire défensif. Donc, celui qui fournit l’appui primaire à ses arrières dans les situations de sorties de zone. Il est un atout tout aussi important dans la facette des entrées en territoire adverse.  Lorsqu’il hérite d’une passe de son défenseur ou, encore lorsqu’il vient lui-même cueillir la rondelle au fond de sa zone, il est chargé d’initier l’entrée de zone en refilant le disque à un de ses ailiers ou en traversant lui-même la zone neutre en maintenant la possession.

Première bonne nouvelle: il s’agit d’une dimension qui a souri à Galchenyuk depuis le début du camp. Le but d’Alexander Semin hier, soir, constitue un bon exemple. Galchenyuk a généré de la vitesse en zone neutre, bricolant ainsi l’espace nécessaire à son coéquipier pour tirer. L’américain, en s’aidant de ses mains précises, manoeuvre efficacement dans le trafic couvrant le corridor central. Lorsqu’il met en oeuvre tout son arsenal feintes de corps, changements de vitesse, fluidité sur patins, rapidité d’exécution–, il se mérite l’étiquette d’attaquant le plus dynamique de la Flanelle.

Deuxième bonne nouvelle: l’aspect défensif, qui, non seulement, ne l’a pas dérangé outre mesure, mais l’a plutôt aidé à se démarquer. Sous l’oeil averti de Michel Therrien, le numéro 27 nous a servi des replis énergiques, en plus d’avorter les jeux avec un long bâton actif.

La philosophie de Mike Babcock, par exemple, veut qu’un joueur doive constamment trouver une tâche à remplir sur la patinoire, aussi éloigné de l’action soit-il. Galchenyuk suit cette ligne de pensée en bougeant constamment ses pieds et en limitant le mieux possible les moments de passivité. Pour un joueur, il n’y a pas plus dérangeant psychologiquement qu’un adversaire toujours en mouvement, en train de presser ses gestes. Le Canadien exploite cette quickness qui lui est caractéristique en l’impliquant davantage dans les actions défensives.

Seule ombre au tableau: une couverture lousse sur un but d’Andre Burakovsky dans l’enclave, jeudi dernier, lors du match face aux Capitals. Heureusement, il s’agit d’une erreur facilement corrigible lorsqu’on veut bien y mettre du sien.

Nous n’en sommes qu’au calendrier préparatoire, mais, pour ce que ça vaut, Galchenyuk a prouvé jusqu’à maintenant qu’il aspirait à un rôle au-delà de celui d’attaquant à caractère offensif. Il a présentement des airs de joueur de centre polyvalent. Et il commence lentement, mais sûrement à faire comprendre à l’état major qu’il est inutile de le ménager, voire de le protéger.

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