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Force est d’admettre que le « reset » ne fonctionne pas

Bon. Force est d’admettre que le reset ne fonctionne pas… Pourtant, avant la blessure qu’a subie Jonathan Drouin, on se disait que ça prenait forme, que cette équipe montrait de belles choses, une belle attitude et du caractère. Par contre, avec deux séquences de huit revers consécutifs, plus personne ne tient le même discours. Le Canadien est dans un bourbier très épais, ce qui ne permet pas aux vétérans de bien guider les jeunes. Comment ces jeunes-là peuvent-ils se développer dans ce cadre actuel? Le bon vieux cliché indique qu’un humain apprend dans l’adversité, mais en ce moment, les jeunes sont-ils bien guidés? On n’appelle pas ça de l’adversité, mais bien plutôt de la médiocrité.

Cayden Primeau est finalement mieux de demeurer avec le Rocket de Laval, qui lui, vit de l’adversité et non de la médiocrité. C’est du moins le constat que j’en fais…

Comme l’a souligné l’excellent Arpon Basu dans son dernier billet apparut sur le site The Athletic, le concept du reset de la Sainte-Flanelle est simple : les vétérans doivent offrir une culture dans laquelle les jeunes joueurs pourront grandir au sien d’un environnement positif. Pour l’instant, ça ne se déroule pas comme prévu. Les vétérans sont plus que frustrés, donc ils sont actuellement empoissés par la tournure négative de l’équipe. Comment peuvent-ils donc aider cette jeunesse?

Si cette glissade se poursuit et que Cole Caufield devient disponible à la fin mars, l’équipe est aussi bien de la tenir à l’écart de tout ça.

Comme dirait Koriass, il y a un éléphant (Carey Price?) dans la pièce… Le Canadien n’a qu’une chose à faire, c’est de l’avouer, non?

Le Canadien de Montréal, depuis avril 2018, veut instaurer une culture, une nouvelle attitude, et c’est pour cette raison que Shea Weber et Carey Price sont là. Phillip Danault, Brendan Gallagher et Jeff Petry sont également des éléments importants du noyau de leadership de cette formation. Leur but est de guider les espoirs dans un discours positif. Par contre, en ce moment, on parle davantage des mauvaises habitudes du groupe, comme l’a spécifié Basu. On parle des lacunes et des erreurs inadmissibles réalisées présence après présence… Et, surtout, on laisse filer des avances à cause d’une confiance ébranlée.

Même si le CH n’accède pas aux séries, le vent doit tourner pour qu’il couronne la saison en force afin que les jeunes grandissent convenablement.

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