Non. Eugénie Bouchard n’a vraisemblablement pas terminé de faire les manchettes.
Après avoir perdu ses principaux commanditaires, il y a un peu plus d’un mois, en raison de ses performances…
Eugénie Bouchard délaissée par son agent, Nike et Colgate → https://t.co/1RkQTXjXA1 pic.twitter.com/BOzBxRRvaI
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) March 10, 2018
Et moins d’un an après avoir lancé une flèche aux médias canadiens, tout en s’assurant de «reléguer le fardeau canadien» à Bianca Andrescu…
Eugénie Bouchard offre le «fardeau canadien» à une jeune joueuse de 17 ans → https://t.co/oecwLlbsci pic.twitter.com/VLC4I3RUHn
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) August 12, 2017
Ce texte décrit d’ailleurs toujours mon opinion sur le sujet…
La «Québécoise» est revenue à la charge aujourd’hui, lors d’une conférence de presse de la Fed Cup. Après avoir reçu un compliment d’un journaliste montréalais d’origine étrangère, Bouchard a répondu qu’elle aimerait que les médias locaux la traitent ainsi.
Oh petite pointe d'Eugenie Bouchard envers la presse. En réponse à une question d'un journaliste ukrainien : "Ah ce serait agréable si la presse locale était aussi gentille." #fedcup #tennis
— Antoine Deshaies (@antoinedeshaies) April 20, 2018
Attention. Je suis mitigé, à ce sujet. Voici pourquoi.
Le but premier d’un journaliste est de poser des questions, pas d’être gentil ou méchant. Les compliments ne font malheureusement pas partie du métier et les questions/articles sont habituellement forgées autour d’un fait ou d’une tendance.
Bouchard est passée du cinquième au 117e rang mondial, ce n’est pas nous qui l’invente.
Elle a arrêté de gagner, ce n’est pas non plus les journaux qui l’inventent. Il s’agit de faits pouvant être prouvés de manière assez facile en regardant ses statistiques.
D’autant plus qu’il est inutile de critiquer autant ses «médias locaux». Comme si le faire allait calmer les ardeurs de tout le monde. Au contraire, elle offre à tout le monde une autre mauvaise raison de parler d’elle. Elle ne s’aide pas, dans sa cause.
Sauf que d’un autre côté, la pression est à prendre en compte. Qu’on le veuille ou non, les journalistes exercent une certaine pression sur les athlètes.
Et n’oubliez pas que le 117e rang mondial, ce n’est pas rien. Peu de personnes accèdent à un tel niveau.
Je crois que la solution serait tout simplement d’arrêter d’avoir des attentes. Celles-ci mènent nécessairement à la déception, surtout lorsque le dernier top 5 de Bouchard date de 2014. Ce n’est clairement plus d’actualité.