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Être capitaine à Montréal ne venait avec aucune pression supplémentaire pour Max Pacioretty

La pression montréalaise n’est pas un sujet d’hier. En effet, au fil des années, plusieurs joueurs se sont plaints de cette pression, qui n’est pas toujours de tout repos. David Desharnais en a d’ailleurs parlé il n’y a pas si longtemps et c’est peut-être pour cette raison que Jonathan Drouin s’absente de l’équipe.

Imaginez avoir le C sur son chandail. La pression doit être pire, je suppose?

Pas pour Max Pacioretty. L’ancien capitaine du CH ne croit pas qu’il y ait une pression supplémentaire lorsqu’un C est brodé sur ton chandail. C’est ce qu’il a affirmé à Louis Jean de TVA Sports, lors de son passage au Club des 10.

Il n’y a absolument aucune pression supplémentaire. Tout le monde a des interrogations à ce sujet et assume qu’il y en a davantage. – Max Pacioretty

Et il a raison, la charge de travail d’un capitaine augmente, mais la pression reste la même (pour la plupart des cas). Surtout à Montréal, où tous les joueurs doivent contribuer selon leur niveau de talent.

Selon le 67, être le capitaine d’une équipe pousse un joueur à montrer la meilleure version de soi-même soir après soir.

Je crois que cela t’aide et te motive comme joueur. Tu suis davantage la parade, tu es plus au fait de ce qui se passe dans l’organisation et il y plus de communication. – Max Pacioretty

Même si la relation entre lui et l’organisation du Bleu-blanc-rouge a terminé sur une mauvaise note, il ne nie pas que son séjour à Montréal l’a beaucoup aidé à Vegas jusqu’à maintenant. Mark Stone est le capitaine des Golden Knights, mais lorsque Stone est absent ou a besoin d’aide, Pacioretty est là pour l’aider. Et ça, c’est grâce à son expérience acquise dans la métropole canadienne.

J’ai vraiment apprécié mon expérience à ce moment dans ma vie et dans ma carrière. Cela m’aide énormément présentement. Quand Stone a besoin d’un coup de main, les gars comme moi et [Alex] Pietrangelo – qui a déjà été un capitaine – sommes les premiers à lui offrir notre aide.

Cette saison, Max Pacioretty connaît une très bonne saison. En 48 matchs, il a récolté 51 points, dont 24 buts. Il n’atteindra vraisemblablement pas le plateau des 30 buts, mais il a tout de même une moyenne d’un peu plus d’un point par match. La transaction le séparant de Montréal a donc bénéficié les deux formations puisque Nick Suzuki semble être un attaquant très prometteur. Rajoutez trois belles années de Tomas Tatar à Montréal et l’espoir Mattias Norlinder dans l’équation et vous avez un échange gagnant-gagnant.

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